Retrouvez la rentrée littéraire 2021 d'Auzou Romans avec cette rencontre tournée en direct dans les locaux d'Auzou à Paris le lundi 12 juillet. Une rencontre animée par Pierre Krause de Babelio et Jennifer Rossi, avec comme invités les auteurs Lucie Pierrat-Pajot, Maxime Gillio et Anouck Filippini.
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La beauté, que ce soit celle de l’art ou de la technique, doit appartenir à tous.
On ne «trouve» pas le courage, c'est lui qui nous tombe dessus, en général quand on se rend compte que de toute façon on n'a pas le choix.
Le terroriste est un spécialiste de la mort.Tuer, il connaît; il fait ça très bien. Certains sont même devenus de tels experts dans l'art de tuer qu'ils en profitent pour se supprimer eux-mêmes. Cela n'a rien de compliqué, rien d'héroïque. Songez à quel point il est plus facile de détruire que de construire, plus simple de se débarrasser d'autrui que d'apprendre à vivre avec.
Discours de Jacques Vilain, 1872
- Comment tu fais pour avoir autant confiance en toi ? Je voudrais bien connaître ta recette.
[...]
- C'est simple. Amis ou pas, famille ou pas, au final, tu es le seul sur qui tu vas devoir compter toute ta vie. Alors autant entretenir de bonnes relations avec toi-même, non ? [...] Ne pas trop réfléchir, ça aide aussi.

« Carmine courut à la fenêtre et se pencha autant qu’elle put pour absorber une grande goulée d’air frais. Dans la chambre abandonnée, la fumée blanche se dissipa vite, balayée par les courants d’air.
Liberté tremblait comme une feuille. Son amie l’aida à se relever.
– Il faut partir ! cria-t-elle pour couvrir le bruit des sirènes. La milice de quartier va arriver !
Liberté inspira et expira profondément, terrifiée à l’idée de sentir une douleur soudaine dans ses poumons, mais rien de tel ne se produisit. Ses côtes se soulevaient et s’abaissaient normalement. Quoi qu’aient contenu les billes de verre, ça ne semblait pas toxique.
Carmine se précipita dans l’espace ouvert derrière la bibliothèque. Pas question d’être venues pour rien. Elle ramassa au hasard quelques objets – une croix en or, deux ou trois bijoux dans un coffret – et les fourra dans sa sacoche. Un éclat au pied de l’automate, dont la sirène faiblissait déjà, attira son attention : la tranche dorée du livre. Les bras encombrés par son butin, elle le désigna du menton à son amie.
– Vite ! Prends le bouquin, on s’en va.
Liberté se leva péniblement. Son esprit était embrouillé, comme un rêve qui s’effiloche au fur et à mesure qu’on essaie de s’en souvenir. Il y avait eu un homme blond, un homme qui… qui pleurait ? Quelque chose comme ça. Où était-il passé ? Elle ramassa le livre. Carmine l’entraîna en bas de l’escalier et elles retraversèrent le jardin à toute allure tandis que les lumières s’allumaient dans les maisons des alentours. Lorsque la milice de quartier réussit enfin à se frayer un passage jusqu’aux ruines, elle ne trouva rien d’autre qu’un petit luxomaton au ressort détendu, abandonné dans le hall de la bâtisse, et une cape noire, clouée au mur de l’une des chambres par un couteau effilé. »
J'ai toujours pensé que savoir reconnaître la chance quand elle passe, et la saisir au vol, est un signe d'intelligence très fiable.
Michelle Lancien
On fait tout un foin des histoires d'amour qui finissent mal, mais personne n'avoue que les chagrins d'amitié mettent eux aussi le coeur à vif.
- Mademoiselle, dit-il d'un ton ferme, je suis peut-être lâche mais je suis tout de même là et je compte bien réparer les erreurs que j'ai commises.
Liberté se leva péniblement. Son esprit était embrouillé, comme un rêve qui s’e loche au fur et à mesure qu’on essaie de s’en souvenir. Il y avait eu un homme blond, un homme qui... quipleurait?Quelque chose comme ça.Oùétait-ilpassé? Elle ramassa le livre. Carmine l’entraîna en bas de l’escalier et elles retraversèrent le jardin à toute allure tandis que les lumières s’allumaient dans les maisons des alentours. Lorsque la milice de quartier réussit en n à se frayer un passage jusqu’aux ruines, elle ne trouva rien d’autre qu’un petit luxomaton au ressort détendu, abandonné dans le hall de la bâtisse, et une cape noire, clouée au mur de l’une des chambres par un couteau.
Tu vois, Nathanaël, ce que je hais le plus chez les Larispemois, c'est cette façon de faire comme si Larispem était une cité entièrement neuve, née de leurs rêveries d'anarchistes. Voilà presque trente ans qu'ils changent le nom des rues, transforment les églises en club de discussion, en gares et en entrepôts. Pourquoi ? Pour que l'on oublie que Larispem n'est rien d'autre que Paris caché sous d'autres noms.