Et puis le temps ne s’use plus. Il n’a pas de relief. Il est durée insipide, stagnation infinie, marécage sur lequel Jiang Qing flotte comme privée de sens. Sait-on encore si elle existe, si elle vit ? Elle-même, malgré les battements de son cœur, l’ignore. Elle gît hébétée dans la grande flasquerie, dans l’oubli de ce qu’elle est