Puis, une nuit, alors qu'elle se reposait sur son lit au poste de guet et qu'elle regardait monter, chatoyante, la pleine lune dans un ciel sans nuage, elle eut soudain une inspiration: elle enverrait son dernier poème au journal de Charlottetown: L'Entreprise.
Ce journal avait un «Coin du poète», où était fréquemment reproduis des vers inédits. Cette idée l'excita si fort qu'elle n'en ferma pas l'œil de la nuit. Quel plaisir d'imaginer ce qui pouvait arriver!