Comme aux jours bénis et trompeurs de l’abolition, comme aux « matins » des « indépendances » et des « démocraties », c’était le même sentiment de liberté infini, comme d’une chape de plomb qui s’envolait, comme d’une lourdeur qui s’évanouissait, comme d’une plénitude qui vous emportait. La mort même avait reculé ! C’en était fini de la souffrance, de l’esclavage, de l’assujettissement à l’entreprise, au capital, au rendement, c’était l’amorce d’une existence carnavalesque et définitivement jubilatoire.