Neige dehors, neige dedans
Neige lente sur les frissons
Neige noire à crever les yeux
Pas un humain qui vous réponde
Il doit leur neiger sur la voix
Est-ce que tout le monde est mort ?
Est-ce que je suis le dernier vivant
Enfoui sous quelques flocons de rien ?
…
Corrompu jusqu’à l’os par le deuil et le froid
Car il neige à n’en plus finir
De plein fouet sur le chagrin
Comme autrefois, doucement, sans pardon
Neige légère à serrer le cœur
Neige lourde à tuer le temps
C’est bien l’éternité comme prévu
Qui précipite exactement sur moi.
C’est tout simple : Il ne fallait pas naître !