Ils faisaient partie d’un équipage qui défendrait son bateau jusqu’au bout, c’était certain, ils mobiliseraient tout leur savoir-faire, leur audace en matière de restauration, et toutes les capacités dont ils disposaient en vertu de leur passé universitaire ou artistique. En réalisant l’impossible, par cette action immense ou chaotique, ils satisfaisaient manifestement à ce code de l’honneur dont Kruso avait parlé. Ce code qui qui liait entre eux les Esskaas. Une folie particulière dont l’essence se composait de restauration et de poésie leur permettait de maintenir leur arche hors de l’eau, jour après jour. Et de sauver l’île à la dérive.