La pièce devint grise, puis blanche. Le lit me paraissait froid et trop grand sans lui. Je n'entendais aucun son, et le silence m'effrayait. On dirait une tombe, songeai-je. Après m'être levé, je me frottis les membres, les frappant pour les réveiller et tenter de repousser mon affolement croissant. Voilà comment ce sera, jour après jour sans lui. Une effrayante sensation d'oppression me comprimait la poitrine, pareille à un cri silencieux. Tous les jours, sans lui.