Mathias sent que son esprit s’embrume. Les sédatifs commencent à faire effet, mais avant qu’il ne s’endorme, il doit être sûr :
« Gustin…
– Oui ?
– Dis-moi que toi au moins, tu me crois. »
Face au regard interrogateur d’Augustin, il répète sa question :
« Dis-moi que tu me crois quand je te dis que je n’ai rien fait ? Ce n’est pas moi.
– Que les choses soient claires entre nous : je ne crois pas que tu sois innocent, je sais que tu l’es. Je te connais par cœur et je sais ce dont tu es capable ou pas… Et certainement pas de faire du mal à Aurélie. On trouvera le coupable, toi et moi, ensemble. Comme avant. »
Rasséréné, Mathias ferme les yeux. Il n’est plus seul désormais.