Mai Jia

RONG Jinzhen , sujet principal de ce roman, est un garçon atypique, ayant eu une enfance et une vie d'adulte atypiques. Ce roman, mêlant fiction et réalité, raconte son histoire. Son histoire, c'est celle de l'un des plus grand génie de son temps, mais comme tout génie, son rapport à la société est compliqué, cela fait donc planer un grand mystère autour de sa personne.



Entre roman et biographie, ce récit de MAI Jia nous emmène sur des terres mystérieuses et peu connues. Ce roman se construit autour de plusieurs thèmes différents : les mathématiques, prédominants ; la Chine et son gouvernement ; l'autisme, bien que subtilement abordé, mais absolument inévitable compte tenu du personnage principal.



En ce qui me concerne, j'ai beaucoup aimé ce roman qui est à la fois une fiction, à la fois une biographie, à la fois historique et contemporain, et qui alterne entre le récit et les témoignages de personnages clés de la vie de RONG Jinzhen.



Je pense qu'il ne faut pas aborder de roman comme un roman d'espionnage en tant que tel, car ce n'est pas vraiment le message qu'il essaie de faire passer à mon sens, il s'agit vraiment davantage d'une biographie romancée. L'auteur ayant également travaillé pour les services de renseignement chinois sait également ce dont il est possible de parler et ce dont il doit taire l'existence ; j'ai trouvé que cela se ressentait dans son écriture.



En résumé, c'est un bon moment de lecture, divertissant et enrichissant à la fois, puis c'est aussi un roman qui se lit vite, alors pourquoi s'en priver?

L'Enfer des codes de Mai Jia l'histoire de Rong Jinzhen jeune génie des mathématiques. Recruter pendant la guerre froide par une agence de contre-espionnage Chinois. Ce roman construit à travers les témoignages de ceux qui l'ont connu, l'auteur nous parle de sa grand-mère une géniale mathématicienne qui a étudié à Londres et remportant des concours. Donc son petit-fils décode pour son pays le fameux code Purple ou tant de scientifiques se sont cassé les dents. Dans ce milieu la folie guette le décodeur, la plupart du temps une fois décoder un code ennemi, son cerveau ne peut plus être apte pour décoder un autre code. Car l'esprit du décodeur est formaté par le code qu'il a décodé. J'ai aimé ce roman chinois et je crois qu'avec la montée économique de ce pays la littérature chinoise deviendra abondante, déjà il y a beaucoup de romans policiers exceptionnels et de romans qui n'ont rien à envier à l'occident. Bravo ce roman est une véritable pépite.

C'est la première fois que je lisais un roman d'un auteur chinois.

Je ne sais donc pas si ce style est habituel pour cette culture, mais si j'ai trouvé la façon d'écrire agréable, j'ai trouvé en revanche la trame de l'histoire plate. Elle traîne en longueur, il ne se passe rien. Rien.

Bilan très mitigé pour ma part.

Cela commence comme une légende chinoise avec proverbes , apologues et métaphores mais se poursuit dans le monde glacial des cryptographes , peuplé de génies , d’idiots et de fous où se déroule ,dans le secret , l’envers des affrontements géopolitiques , le combat d’ intelligences hors du commun. C’est aussi une interrogation sur les limites de l’esprit humain et une plongée dans la Chine de Mao. Un roman qui se mérite, très sophistiqué dans sa construction mais fascinant.

« L’Enfer des Codes » est un roman de Jia Mai, le pseudonyme d’un ancien membre des forces armées qui a sans doute travaillé pour les services secrets, qui est maintenant devenu un auteur très populaire en Chine. Il s’agit du premier de ses livres à avoir été traduit du chinois. L’histoire commence vers la fin du 19ème siècle chez les Rong, une famille de marchands de sel du sud de la Chine. L’un des enfants est envoyé étudier les mathématiques à Cambridge. La famille commence à se tourner vers le monde universitaire, occupant plusieurs postes académiques prestigieux. Mais elle n’est pas épargnée par les tragédies, avec plusieurs mères mortes en couches.

Né au début des années 30, Jinzhen est un rejeton illégitime qui a aussi tué sa mère lors de sa naissance, à cause de sa tête trop large. Il est ignoré par toute la famille, mais est recueilli par Mr Auslander, un européen, qui habite dans leur domaine et découvre puis encourage son extraordinaire don pour les chiffres et convainc le chef de famille de le réintégrer et de financer ses études. A l’université il devient le disciple d’un professeur juif Polonais, Jan Liseiwicz qui l’initie aux mathématiques les plus avancées. Mais très vite, l’élève dépasse le maître, jusqu’à ce qu’un officiel du parti communiste ne vienne, presque de force, le chercher en 1956 pour travailler au sein de la très secrète unité 701. Rong Jinzhen devient un héros lorsqu’il déchiffre les codes secrets d’un pays ennemi, avant d’échouer dans son prochain défi. Même si le livre a été décrit comme un roman d’espionnage, il n’a rien d’un thriller. Il s’agit plutôt d’une réflexion sur l’écart parfois ténu qui existe entre génie et folie.


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Dans l'introduction (p. 9) l'explication sur le personnage principal, Rong Jinzhen, est donnée. il est un desservant du culte de la sécurité de son pays à l'opposé d'Edward Snowden qui lui en tire une gloire infinie.

Ce roman d'espionnage est de facture vraiment différent des autres romans du genre, cette fois-ci on veut connaître le passé d'un certain Roug Jinzhen. Plus on avance dans le livre plus on découvre sa fascination pour les mathématiques et l'auteur jia Mai rend le roman intéressant et palpitant à bien des égards à la fin de ma lecture j'avais le goût de relire la biographie d'Andrew Hodges sur Alan Turing ou je voyais un certains lien entre les deux personnages.