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Critiques de Malika Fecih (3)
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Souad n'est plus

En voilà un beau combat de femme. Fille de elle se retrouve femme de et mère de. Le seul point positif de toute sa vie est professionnelle. Elle aime ses parents, son mari, plus pour longtemps, et ses enfants de tout son coeur mais elle se sent prisonnière. Le soir, de plus en plus, quand elle se retrouve seule, de mauvais états d’âme apparaissent lui faisant comprendre l’urgence de la situation. Mais pour cela il faut de la force, pas facile de changer de vie, de tout fiche en l’air, comme ça, juste pour sauver sa peau. Souad va avoir le courage de le faire. D’une vie agréable financièrement, elle doit apprivoiser sa toute nouvelle liberté et s’aperçoit que les biens matériels sont bien peu de choses. Elle doit aussi éviter les opportunistes essayant de profiter de sa nouvelle situation, trouver sa place et retrouver un équilibre pour ses enfants. Souad va écrire et de mots en phrases elle se trouve. Impossible de quitter ce livre avant la dernière page. Toutes les femmes peuvent s’identifier à Souad. Ce n’est pas une question de culture ou d’origine mais juste de femmes.







Merci à Babelio et aux Éditions Riveneuve.


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Souad n'est plus

Je remercie Riveneuve Editions et Masse Critique de Babélio, de m'avoir permis de découvrir Souad n'est plus, le roman de Malika Fecih, et d'en réaliser la critique.



« Souad n'est plus la même femme »,

« Souad n'est plus disponible »

« Souad n'est plus là »

« Souad n'est plus ….. »

Souad signifie la félicité, le bonheur, en arabe.

Pour autant, la vie de Souad est loin d'être heureuse.

Lorsque débute le roman, Souad pourrait se définir comme une femme d'une quarantaine d'années, cadre financier dans un grand laboratoire européen, épouse de Malik, et mère de trois enfants. La vie de Souad ne connaît aucun répit ; tout au long de la journée, les tâches s'enchaînent, qu'elles soient liées au soin des enfants, à son travail, à sa maison. Peu de temps à consacrer à Malik, les relations sont distantes, la communication quasi inexistante.

La nuit, lorsque tout le monde dort, Souad profite de quelques moments de liberté, elle pleure, rêve d'une autre vie…

Un jour Souad se fait couper les cheveux, et lors d'une violente dispute avec son mari, lui annonce qu'elle va partir. Sa vie bascule.

Souad se retrouve seule, dans un minuscule appartement. Elle a quitté son mari et ses enfants, elle se reconstruit en écrivant un roman et en le faisant publier….



Souad n'est plus est un roman d'un peu plus de cent vingt pages. le style et le rythme des phrases nous poussent à le lire vite. Cette vitesse correspond à la description de l'activité fébrile, ininterrompue de Souad, toujours en mouvement. Elle a évoqué en moi une phrase de Jon Kabat-Zinn dans un article du Monde de cette semaine sur la pleine conscience, qui écrit « le quotidien se présente comme une liste de tâches à effectuer, que l'on biffe l'une après l'autre, avant de finir par s'écrouler le soir pour mieux céder au même affairement le lendemain ». Souad est devenue, pour reprendre une autre expression de cet article « une machine à rayer les Post-it ». Elle est déshumanisée, elle ne ressent plus les émotions, se transforme peu à peu en robot, d'une efficacité parfaite.



J'ai lu Souad n'est plus avec beaucoup d'intérêt. J'ai ressenti de l'empathie pour cette héroïne courageuse qui, après avoir constaté que sa vie apparemment réussie ne la satisfait pas, part pour mieux se retrouver et exister enfin dans le regard des autres, en particulier de sa mère et de sa famille.



Malika Fecih, qui vient d'une banlieue que je connais très bien, a fait la connaissance de Mehdi Charef, l'auteur du Thé au harem d'Archi Ahmed. C'est lui qui lui a conseillé de passer à l'écriture. En choisissant ce roman dans la liste des ouvrages proposés dans Masse Critique, je pensais que le thème principal serait la vie d'une femme issue de l'immigration. A la réflexion, ce n'est pas vraiment le cas. Certes, Souad est bien une jeune femme issue de l'immigration, mais toutes les femmes qu'elles soient immigrées ou non pourront se reconnaître en Souad, ressentir cet effacement, cet étouffement progressif…

Bizarrement, le caractère de Souad me paraît assez froid, distant. Et c'est peut-être le seul reproche que je pourrais faire à ce roman….Je ne retrouve pas du tout en elle la personnalité chaleureuse, ensoleillée de Samia, Malika, ou Fazia, mes amies d'enfance dont la vie, a pourtant eu beaucoup de points communs avec celle de Souad…



Souad n'est plus….portrait d'une femme émancipée ? L'écriture comme moyen de reconstruction ? Malika Fecih a réussi son pari - nous émouvoir en mettant en scène une jeune femme de notre temps.





L'article que j'ai cité est "La pleine conscience règne", de Yoanna Sultan-R'bibo paru dans le Monde des 7 et 8 juin 2015.



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Souad n'est plus

Merci aux éditions Riveneuve de m'avoir offert ce livre via Masse critique. J'ai d'ailleurs un peu de retard concernant cette critique… mais trop de livres à lire en ce moment !



J'ai bien apprécié ce livre, qui décrit la vie d'une femme et le courage dont elle fait preuve pour "quitter" sa vie dans laquelle elle se sent enfermée. Sans pourtant présenter des difficultés particulières, sa vie ne la rend pas heureuse, trop plate, sans ambition particulière, avec mari, enfants, famille qui ne la "voit" pas. Elle décide alors de quitter sa famille, pour se retrouver voire se découvrir.

Je n'en dirais pas plus car il faut se plonger dans ce livre pour en connaître la suite.



Ce livre est le premier roman de son auteure.

Sa lecture est agréable, mais on sent quelques hésitations dans l'écriture, surtout au début du livre. Je pense également que certaines idées auraient mérité d'être développées. Le sujet abordé est très intéressant mais le livre survole pas mal de choses sans vraiment s'y attarder. D'autant que la quatrième de couverture promet plus que ce que ne propose le livre. Du coup, je suis un peu restée sur ma faim.



Note pour l'éditeur : attention à la relecture, il reste plusieurs coquilles qui entament un peu le plaisir de la lecture.
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