Le moral s'érodait sans doute moins sous les arbres dont le feuillage touffu vous protégeait des pleurs du ciel, mais il s'érodait tout de même. Le gris des nuages, ou cette teinte vide qui piquait les yeux lorsque le temps était si triste qu'il oubliait l'existence du bleu, coulait sur les feuilles. Leur vert cessait de briller, il pleurait, lui aussi, il virait au gris, gris foncé, gris vert.