...Je suis emprisonnée sur ce carré noir sur fond blanc, celui de Malevitch. Sans issue de secours. Je me tape la tête contre les murs. Je tape du poing sur ma fenêtre, je saigne. Ca me détend. Comme la mutilation, ça t'aide à reprendre ton souffle. J'ai besoin de mes addictions. Sans elles, je suis en apnée. J'ai bien le droit de me détruire. Ca ne fait de mal à personne. Et moi, ça me fait du bien.
L'enfer c'est pas les autres. C'est moi.
Je suis une âme cassée. Je casse tout autour de moi. Je suis borderline.
Voilà un peu à quoi ressemblait ma vie d'avant.