Je pouvais alors fermer les yeux, sans nectar, sans berceuse. Et les rêves, Sarah, à l’époque, je n’en avais que faire. Je les aurais donnés volontiers à qui voulait les prendre ! D’ailleurs, rien ne valait les nuits où l’on dormait peu, où l’on dormait mal. L’un contre l’autre, nous trouvions toujours refuge et plaisir, même dans les heures saccagées par le stress, celles noyées de deuil et de chagrin. Je n’avais qu’un besoin, Sarah, sentir Antoine contre mes genoux... »