Après avoir résolu l’affaire de la douze millième Josette, la police s’est mise en sommeil. Les bizarreries ne manquaient pas, mais la police n’ouvrait qu’un œil pour en prendre connaissance et, après avoir ouvert l’œil, elle le refermait sans intervenir.
C’est aussi à cause du froid que l’énergie de la police avait baissé. Un vent glacial soufflait depuis la banquise. Les nuits s’allongeaient. Les rues paraissaient vides. Comme on rencontrait de moins en moins de gens, on avait l’impression que, derrière les façades grises des maisons, les habitants avaient décidé d’hiberner.