Oui. Une image peut valoir mille mots, mais sur ces photographies, je ne vois mon père, et son absence devient alors une présence. En fait, plusieurs mois après notre arrivée à Tete, il n'y avait déjà plus un seul évêque au monde capable de recoller les morceaux de ce mariage qui touchait à sa fin. (...)
Rapidement, la situation est devenue à ce point irréversible que nous avons déménagé , notre mère et nous quatre, officialisant ainsi la première étape de la "future séparation juridique des personnes et des biens" qui était , à l'époque, le seul cadre légal pour défaire les liens sacrés du mariage entre deux catholiques, pour lesquels le divorce était interdit, selon les termes du Concordat entre l'Etat portugais et le Saint-Siège. (p. 157)