C’est parce que nous avons besoin de croire à l’amour, à l’héroïsme et au renoncement que nous adhérons d’instinct à la version la plus romantique de l’histoire et, dans le secret de notre mémoire, laissons opérer le montage intime et personnel de notre film, de film dont le titre « Casablanca », chaque fois que nous le prononcerons, résonnera dorénavant en nous comme un souvenir venu de loin.