Je t’aime mal, mais je t’aime. Tu es le premier que j’aime. L’autre, je l’ai idolâtré, vénéré, glorifié. Le croiser sans qu’il me remarque suffisait à mon bonheur. Il m’a épongée, asséché mon cœur, brisé mes rêves. Je n’en ai plus, donc je m’enfuis. Pourtant, je te réclame. Je t’ai laissé m’apprivoiser. Toi, tu m’as prise, tu n’es pas sorti. J’aime ta façon d’être au plus profond de moi, de bouger tes reins, de m’emmener loin, plus loin et même au-delà de ce que je pouvais espérer. Ma bouche est impatiente, mon corps t’attend, je veux jouir ! Je suis à toi pour quelque temps. Ne rage pas, je suis heureuse avec toi. Les autres n’auront rien eu, ils ne m’ont pas vue joyeuse, insouciante et libérée.