Quand prend fin cette sorte de profération des abîmes, je ressens à la fois l’accablement et l’émerveillement d’un initié. Dans cet ici-bas, divers, changeant, soumis au flux et au reflux, où je subis comme tout un chacun une mue continuelle, j’ai aujourd’hui le sentiment que mon âme s’est défaite de sa dernière enveloppe et, lentement, déploie ses ailes transparentes.