L’empirisme s’oppose classiquement à l’idéalisme comme deux conceptions différentes de la connaissance humaine. Pour l’empiriste, le savoir a pour source principale l’expérience. À l’inverse, pour l’idéalisme, la connaissance s’enracine dans la raison. Il y a différentes formes d’empirisme. Ainsi, pour David Hume (1711-1776), toutes nos idées se décomposent en impressions élémentaires qui les précèdent.
Le Cercle de Vienne réunit des philosophes et des scientifiques autour d’un projet commun qui vise à restaurer la rationalité scientifique face aux difficultés rencontrées au début du siècle. Les membres du Cercle défendent une conception empiriste et positiviste de la vérité. L’originalité vient du rôle nouveau qu’ils accordent à l’analyse logique du langage. En ce sens, la doctrine du Cercle de Vienne accompagne le développement du logicisme de Frege, Russell et Wittgenstein. Ces deux traits principaux justifient que l’on nomme cette théorie de la science un positivisme logique ou encore un empirisme logique.
Nous sommes contemporains seulement de ce que nous réussissons à comprendre. Si nous voulons être chez nous sur cette Terre, fût-ce au prix d’un accord avec notre siècle, nous devons nous efforcer de prendre part à ce dialogue sans fin avec l’essence de ce monde.
Celui qui appartient véritablement à son temps, le vrai contemporain, est celui qui ne coïncide pas exactement avec lui ni n’adhère à ses prétentions et se définit en ce sens comme inactuel
En philosophie, les questions sont plus importantes que les réponses, et chaque réponse devient une nouvelle question.