Marc Rombaut

Un livre acheté il y a fort longtemps car le prix est en Franc. Il trainait, non lu, dans ma bibliothéque.



C'est un livre où j'ai respectivement eu envie de le jeter à la poubelle, ou d'abandonner 10 fois en cours de lecture. Mais avec moins de 200 pages, j'ai voulu voir si il y avait quelque chose, même à la fin qui changerait un tant soit peu mon point de vue. Mais non, la fin est à l'avenant.



Ce n'est pas tant le style de l'auteur, qui est correct. L'auteur a du métier, cela se sent. Et de la culture... Il l'étale un peu trop d'ailleurs (cinéma, poésie, littérature, boxe, musique, peinture).



Mais son personnage Bernard est à vomir. Un architecte, la quarantaine, se retrouve dans la villa Florentine d'une amie. Il cherche la solitude car il fuit un événement tragique. Il ne sait plus si il a tué ou non sa maitresse (Claudia)... Mais dans tous les cas, il veut se reconstruire. Et seule la solitude est sensée l'aider...



Bon la solitude avec une femme de ménage, un chat, un Grec rencontré qui devient son ami en quelques semaines, la visite de la propriétaire, quelques prostitués ici ou là car ce Bernard a de gros besoins sexuels. D'ailleurs les trois quart du livre se passe à nous raconter ses exploits avec sa maitresse (morte ou pas, on ne saura pas mais ce ne sont pas les scrupules qui l'étouffent et il se présente même à un moment comme la victime de cette femme.); les prostituées, la propriétaire, la femme de son père et sa femme (Jessica)... Il prétend aimer sa femme mais ne supporte pas la vie commune avec elle. Cette femme est présentée comme une cruche qui, quoi que fasse ce mari, l'aime.



Il aime les jeunes filles et rabaisser les femmes. Un de ses fantasmes est de sodomiser ou violer cette Jessica (ca dépend des pages) et comme elle n'est pas là, il va essayer de le faire avec une prostituée... Tout cela serait du à un traumatisme dans sa vie de jeune adulte...



Dans l'autre quart du livre, il est question des évènements qui se passent dans le monde. On est en 1992, la guerre en Yougoslavie, la famine en Somalie, la mort de Michel Berger, tous ces événements sont évoqués sur le même plan que les états d'âme de ce Bernard... qui a confond sexe et amour... ou du moins ne sait plus se passer du premier et n'a jamais connu le second...



A défaut d'avoir lu un livre intéressant, j'ai repéré quelques mots dont la signification m'était soit inconnue, soit obscure dans le contexte.



C comme Contrepoint, En musique, le contrepoint (sous-entendu rigoureux) est une forme d'écriture musicale, qui trouve ses origines avec la polyphonie, née au Moyen Âge, et qui consiste en la superposition organisée de lignes mélodiques distinctes.



E comme Epure :

1- Dessin au trait qui donne l'élévation, le plan et le profil d'une figure (projetée avec les cotes précisant ses dimensions).

2. Schéma, cadre simplifié.



F comme Forclos : 1. Être privé du bénéfice de l'exercice d'un droit pour ne pas l'avoir exercé dans un délai fixé. 2. Être exclu, rejeté du psychisme du sujet.



G comme Gouape : Féminin de voyou, vaurien.



M comme Monodique : Qui est à une seule voix (opposé à polyphonique.



N comme Nizeré : Essence de roses blanches de Tunis.



P comme Piastre : osselet façon corse



P comme plain-chant : Musique vocale à une voix de la liturgie catholique romaine.



P comme Propitiatoire : Qui a pour but de rendre la divinité propice.



V comme viatique:

Provisions, argent procurés pour un voyage. RELIGION CATHOLIQUE : Communion portée à un mourant.