Baignant en pleine Russie en ce moment, j'ai ressorti ce livre de ma bibliothèque pour me replonger dans ses superbes images, car si Palais d'été des tsars a bien une qualité c'est la somptuosité de ses clichés signés Marc Walter. Le livre est bien entendu documentaire, mais pas que, et cela est sensible dans les photos qui dans leurs cadrages, leurs zooms, leurs effets de lumière sont à l'évidence artistiques. Sous la couverture d'une rare élégance (violet irrisé, argenté brillant...) se déploie une série de photos des principaux palais environnants Saint-Pétersbourg qui composent une ode rare à la beauté de la Russie impériale. La pleine page de la chambre d'ambre de Tsarskoïe-Selo est exceptionnelle.
Mais un livre, c'est aussi un texte. Ici, il est signé d'Emmanuel Ducamp, un spécialiste de la Russie qui a oeuvré sur d'autres livres somptueux. Clairement, le texte, pour instructif qu'il est, vise plutôt un public débutant, car il est bien moins présent que l'image et n'apprend rien de spécialement inédit ou de très scientifique. C'est une documentation fluide qui pourrait être le texte d'une visite guidée tout public sur les palais d'été des tsars, et ma foi, c'est un peu ce qu'est ce livre. Pour ceux qui ne peuvent pas aller sur place, Palais d'été des tsars est une excellente visite livresque.
Pour ma part, je retiens surtout de ce livre que c'est un très bel objet et qu'il remplit parfaitement son rôle: rendre dans toute sa beauté, et par là même fascinante, la Russie impériale. Un incontournable à posséder pour tous les amoureux de cette période faste du plus grand pays du monde.
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Très beau livre qui est une invitation au voyage et une invitation à rêver pour ceux qui sont dans l'impossibilité de concrétiser ce désir d'ailleurs . Il présente pour cela des photos anciennes et modernes commentées, des textes de voyageurs (Malraux,Mirbeau, Loti, Alexandra David-Neel , A.Huxley et tant d'autres célèbres ou inconnus)
ainsi que de nombreux fac-similé de documents divers qui ajoutent encore au charme de l'ouvrage; L'ensemble est ordonné par pays : Ceylan/Inde/Indochine/Malaisie-Indonésie,Chine,Japon.
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Remarquable livre de photographies anciennes sur l'Italie. Les auteurs nous permettent de faire un beau voyage dans le temps, à travers la péninsule. La plupart des photos sont en noir et blanc.
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C'est LE livre du thé. Oubliez tous les autres.
Histoire, anecdotes, photos, recettes, récits de voyages, cueillettes, etc. tout y est.
Le format est tout à fait indiqué pour mettre en valeur les photos pleine page qui invitent au voyage. On a envie de plonger dedans. On se prend à toucher ou humer les pages en espérant une odeur de darjeeling, une impression de terre cuite sous les doigts...
S'il n'en faut qu'un sur le thé, cr'est celui-là. Bel objet, bien construit, exhaustif.
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Comment résumer en 592 pages l’extraordinaire épopée que constitue l’histoire du château de Fontainebleau, théâtre multiséculaire monarchique puis impérial avant de devenir républicain ? Que l’on en juge : occupé par les rois dès le Moyen Âge, il devint la résidence d’élection de François Ier qui en fit un véritable temple des arts ; vint ensuite l’ère des Bourbons qui fréquentèrent assidument ce lieu où ils pouvaient donner libre cours à leur sport favori : la chasse. Avec le XIXe siècle le château connut un nouveau souffle, devenant l’un des éléments les plus symboliques de la légende impériale, un volet complété plus tard par Napoléon III et Eugénie qui en firent pendant la belle saison le cadre somptueux de leur villégiature. Le pari des auteurs semble pourtant réussi. De nombreux essais signés par des conservateurs et chercheurs viennent démêler pour nous les fils de cette véritable pelote historique et artistique. Ils sont magnifiquement illustrés par les photographies de Marc Walter qui témoignent de l’inépuisable richesse visuelle qu’offrent les lieux, des détails du plafond de la chambre d’Henri II à ceux de l’appartement du pape, de la dentelle de bronze des commodes de Marie-Antoinette aux viriles pattes de lions du trône de l’Empereur, jusqu’à la fabuleuse salamandre sculptée et dorée de la galerie François Ier qui s’étale sur le coffret accompagnant l’ouvrage. Il s’agit là d’un cadeau d’exception qui permettra au néophyte curieux comme à l’amateur éclairé de mieux appréhender la complexité de cet objet architectural singulier.
Par Olivier Paze-Mazzi, critique parue dans L'Objet d'Art 518, décembre 2015
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