Je voyais bien une solution : il aurait suffi que je m’oriente résolument vers la fiction, que j’ose me jeter dans l’imaginaire, qu’à grands coups de sabre je tranche tous les nœuds, que j’invente les héros qui me déchargent de mes entraves, que je construise enfin, à force de patience ou d’habileté, une figure mythique qui m’aurait rendu supportable à moi-même.