AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Partemps


Entre fusée dans l'espace, club de jazz outre-Atlantique, dieu nordique de l'intelligence ou Olympien resplendissant parmi les « Immortels »(les pauvres mortels dont il se gausse : « ils ne sont même pas capables d'inventer un remède à la mort »), Apollon traverse les siècles, il règne sur les images et les écrans de l'Occident. En 2008, quelque temps après les chevauchées d'Alexandre, les Jeux olympiques de Pékin lui ont ouvert à nouveau la route de l'Extrême-Orient.
Depuis des centaines de millions d'années, il le sait, les hommes, les « mortels qui vivent dans l'égarement », créent des dieux, des génies, des multitudes de formes, d'images, de figures de puissances surnaturelles. Tard venus sur une semaison d'îles bienheureuses, des Hellènes qui n'avaient pas encore les yeux bleus ont dit dans un de leurs dialectes combien étaient nombreux les dieux, ici et là. Ce qui a donné polytheos dans nos dictionnaires, d'où est né « polythéisme ». À n'utiliser qu'au pluriel : les polythéismes naissant d'eux-mêmes par reproduction spontanée, alors que son antonyme, le monothéisme masqué en « trois personnes », né d'une bévue de l'esprit humain, ne se soutient que de l'obstination de clergés, de dévots et d'Églises qui leur promettent avec la vérité absolue la plénitude de la voie de salut.
Apollon est bien placé pour le savoir : chaque dieu se décline au pluriel, que ce soit en Méditerranée, dans la mer du Japon, au milieu du Pacifique ou dans les îles Galapagos. Travaillant dans de minuscules laboratoires en « polythéismes comparés », des chercheurs toujours marginaux ont mis au point des approches expérimentale…
Commenter  J’apprécie          00









{* *}