Marcel Lourel

Nous sommes en 2043 et la sixième république est au pouvoir. Avec elle, les bien-pensants et moralisateurs sont à la tête du pays, la répression est à son comble. Le héro de ce roman analyse cette société et nous le suivons dans sa déchéance pour avoir manifesté un comportement de débauché.



Une lecture très intéressante qui fait réfléchir à la radicalisation qui se produit dans beaucoup de pays, et en lisant, on espère qu’une chose : que ça ne nous arrive jamais ! On plonge dans un univers sombre, une déchéance de la société avec un personnage instable ayant une psychologie complexe et perturbante.



J’ai aimé :



– le style de l’écriture, vif, enlevé et cru. On a deux types de narrations avec des ellipses, on passe rapidement de la description / critique de la société à des passages qui concernent le protagoniste ce qui rend parfois les choses difficiles à suivre. Le rythme est fragmenté mais soutenu.



– la critique de la société et des politiques qui souligne le fait qu’on fasse un pas en avant qui est aussi un retour en arrière par bien des aspects. Le retour de valeurs anciennes, dures et obsolètes selon moi, ne paraît pas être infondé au contraire (surtout à voir ce qui ce passe dans certains pays, avec le retour de valeurs « fondamentales » qui font reculer des libertés récemment acquises).



– le protagoniste de cette histoire. Ce personnage est très travaillé, il est complexe et vraiment intéressant. Je regrette cependant qu’il ne soit pas plus approfondis, j’aurais aimé qu’il soit plus étoffé, qu’on le comprenne mieux et qu’il prenne plus de place.



Un roman court qui est une dénonciation de la radicalisation et un appel à la tolérance. Une lecture intéressante qui fait réfléchir. Merci à l’auteur de m’avoir permit de le découvrir en m’envoyant ce livre.
Lien : https://chronicroqueusedeliv..

Prix du roman court gay 2017 ? Vraiment ?

Dystopie banale qui essaye de se déguiser sous une prose se voulant complexe, on est devant des répétitions et des définitions inutiles. L'auteur nous prenant certainement pour des demeurés écrit dans le corps du texte les définitions de mots qu'il nous pense méconnaître. Ou alors c'est pour ajouter des caractères ?

La construction narrative est aléatoire avec la description de la dystopie ou des événements selon des chapitres qui reprennent parfois les mêmes éléments exactement de la même manière. Lorsqu'on n'a pas suffisamment d'idées pour tenir 80 pages, mieux vaut écrire une nouvelle.

Le style est une catastrophe. Ce n'est pas parce qu'on fait dans l'allitération ou qu'on tripatouille des proverbes qu'on écrit. Le tout est d'une lourdeur accomplie et la lecture en devient une véritable souffrance.

Quant au thème de l'homosexualité, il n'est là que pour écrire une scène de sexe obligatoirement sordide puisque gay. Il n'y a rien d'autre. Je refuse donc de lui mettre l'étiquette "gay".

Mon avis :

Un livre qui laisse à réfléchir…



En effet nous sommes en 2043, la VI ème république est en place. Un livre d’anticipation qui nous fait découvrir et surtout réfléchir à ce que pourrait être l’avenir de notre pays si nous le laissons aux mains de n’importe qui ou n’importe quoi.

Beaucoup de barbarie, c’est vrai, mais qui semble tellement logique avec l’histoire de cette nouvelle.

Trop de choses sont réglementées, par exemple, le fait de vouloir un enfant, et de devoir passer en commission si l’on en veut un (Qui sera le seul et l’unique). Les indispensables de la vie, (électricités, Internet…) les programmes tv. De nouveaux ministères et super ministères sont en place. On ne joue plus du tout dans les mêmes mondes que celui d’aujourd’hui.



Tout cela c’est l’effet extérieur de l’histoire. Et puis on découvre Daniel, 41 ans lieutenant de police au central de Lille. Cet homme est borderline, trash, cru, dans ses mots et dans sa vie professionnelle comme personnelle.



L’univers de ce personnage sombre est très particulier, et en même il reflète le devenir de Demain, dans les conditions de l’histoire, qui pourrait être presque vraie. Personnellement j’aspire véritablement à un autre avenir, et espère sincèrement que nous, et les générations futures n’aient pas à vivre dans cet univers et ambiance si glauque.



Un roman qui est construit de façon particulière mêlant, la vie en général, et la vie un peu olé olé de Daniel



Un livre à lire pour toutes les personnes qui aiment les histoires d’anticipation, et s’intéressent à l’avenir, qui n’est pas si loin, 2043 c’est demain.

Merci à Marcel Lourel de m’avoir permis de découvrir son univers



Ma note : 14 sur 20

si la forme reste très correcte et agréable à lire, avec quelques mots de vocabulaires par ci par là, le fond peut être discutable.

Drôle d'idée que de donner à un personnage l'envie de tuer son chat pour s'en débarrasser plutôt que de le donner. Personnage qui fuit la culpabilité et ses responsabilités par l'isolement social, l'alcool (classique) et en s'enfermant dans son psychisme lui faisant fantasmer tout un tas de scénarios. Les fameux films que l'on se fait lorsque l'on a peur de devoir assumer nos actes.

Finalement, laissant cette culpabilité et les remords s'installer, il règle le problème d'une bien surprenante manière en s'engageant dans une nouvelle voie qui laissera le lecteur sur l'interrogation suivante : Les gens qui choisissent cette vocation, le font-ils tous par nécessité de fuir une vérité trop dérangeante en eux ?