Citation de gill
La carrière de cette pièce ne fut pas brillante. Pourtant Elvire Popesco l'avait montée à grands frais sur la vaste scène du théâtre de Paris, et la troupe qui la joua était remarquable.
Raymond Pellegrin incarnait un admirable Judas, Jean Hervé jouait le grand prêtre. Jean Chevrier était Ponce-Pilate, Léonce Corne fit une création étonnante du vieux père de l'apôtre, et Daxely campa un centurion brutal, mais sympathique.
Les deux femmes étaient Suzanne Rissler, et, Aya Harrarit, une brillante actrice israélienne.
Malgré une mise au point encore incertaine, la générale fut un succès, et la presse très favorable. Les premières recettes furent bonnes, mais non pas excellentes.
C'est que pendant les répétitions, des bruits avaient couru : les catholiques intransigeants affirmaient que j'avais obtenu (de la fameuse internationale juive) des sommes énormes pour réhabiliter Judas en falsifiant les Évangiles....
(extrait de la préface de Marcel Pagnol, insérée en début du volume paru aux éditions de Provence en 1968 - et concernant la première pièce "Judas")
Raymond Pellegrin incarnait un admirable Judas, Jean Hervé jouait le grand prêtre. Jean Chevrier était Ponce-Pilate, Léonce Corne fit une création étonnante du vieux père de l'apôtre, et Daxely campa un centurion brutal, mais sympathique.
Les deux femmes étaient Suzanne Rissler, et, Aya Harrarit, une brillante actrice israélienne.
Malgré une mise au point encore incertaine, la générale fut un succès, et la presse très favorable. Les premières recettes furent bonnes, mais non pas excellentes.
C'est que pendant les répétitions, des bruits avaient couru : les catholiques intransigeants affirmaient que j'avais obtenu (de la fameuse internationale juive) des sommes énormes pour réhabiliter Judas en falsifiant les Évangiles....
(extrait de la préface de Marcel Pagnol, insérée en début du volume paru aux éditions de Provence en 1968 - et concernant la première pièce "Judas")
