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Citation de araucaria


Pour la seconde danse, ne voulant pas être en reste, j'avisai une très grande et grosse fille qui pouvait être de dix ans mon aînée. Elle avait d'énormes seins, presque aussi gros que les cougourdes muscates. J'avais remarqué que depuis le début du bal elle était restée assise. Aucun cavalier ne l'avait invitée et pour cause. Bravement je me pointais devant elle et je hasardai un timide ; "Vous dansez, mademoiselle?"
La réponse vint, instantanée, brutale : un "Voui, Monsieur" viril et retentissant. Estomaqué, croyant m'être trompé de sexe, je portai mes yeux à l'avant sur les deux cougourdes. Il n'y avait pas à douter : malgré ses intonations masculines, c'était bien une jeune fille. Je n'eus du reste guère le temps de réfléchir : deux bras d'une vigueur sans pareille pour un sexe dit faible se nouèrent autour de mon buste et je me sentis pressé sur les deux énormes choses, assez dures il faut le dire, mais qui tout de même jouèrent entre moi et ma cavalière le rôle d'amortisseurs. Comme j'étais long à m'y mettre, les bras puissants et musclés imprégnèrent à mon corps un mouvement rotatoire que je dus suivre, sous peine d'être déséquilibré. Presque porté, sautillant, le souffle court, je fus ainsi transporté à l'autre bout du bal par ma cavalière dont la joie de danser décuplait les forces de minute en minute.
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