Et maintenant c'est à un vers d'André Gaillard qu'il s'abandonne, comme tout à l'heure à la volupté des fruits et des visages, un vers cité autrefois par un camarade d'études retrouvé au hasard d'un train de banlieue, un vers qui contient la même consolation inépuisable que cet effleurement du faux flocon : "Et la neige immortelle envahit les saisons... Et la neige immortelle envahit les saisons..."- Marcel Thiry, Simple Alerte, 1936