Citation de Jcequejelis
Napoléon a fait son apparition à Ljubljana en 1797. Le Traité de Campo-Formio a remis la Dalmatie et les îles à l'Autriche, seul Raguse conservera sa liberté jusqu'en 1806. Le traité de Vienne, 1809, cède à la France l'Istrie, la Carinthie occidentale, la Corniole et une partie de la Croatie au sud de la Save. Cette région qui de l'Isonzo et du Tyrol, s'en va en s'effilant vers les bouches de Cattaro, forme les « provinces illyriennes » : huit départements placés sous les ordres du maréchal Marmont, installé à Lujljana, puis sous ceux du général Bertrand, jusqu'en 1813.
Pendant les quatre années d'occupation française la structure politique se transforme très rapidement. Les privilèges de la noblesse sont supprimés, le servage aboli, l'égalité civile proclamée et le code civil français introduit dans les provinces illyriennes : en fait c'est la ruine de l'ancien système féodal. Les Français favorisent en même temps l'expression du sentiment national slovène ; le slovène devient l'égal de l'allemand et de l'italien et sera employé comme langue officielle à côté du français. Des écoles et des lycées sont ouverts, des journaux apparaissent, la tolérance religieuse permet aux catholiques et aux orthodoxes de coexister en paix. Marmont fait construire la « route Napoléon » qui relie Novi à l'Isonzo. Lors d'une visite dans ses provinces recouvrées, l'empereur d'Autriche, François II, pourra déclarer en admirant l’œuvre des Français ; « C'est bien dommage qu'ils ne soient pas resté plus longtemps dans ce pays. »
1727 - [Que sais-je ? n° 675, p. 62/63]
Pendant les quatre années d'occupation française la structure politique se transforme très rapidement. Les privilèges de la noblesse sont supprimés, le servage aboli, l'égalité civile proclamée et le code civil français introduit dans les provinces illyriennes : en fait c'est la ruine de l'ancien système féodal. Les Français favorisent en même temps l'expression du sentiment national slovène ; le slovène devient l'égal de l'allemand et de l'italien et sera employé comme langue officielle à côté du français. Des écoles et des lycées sont ouverts, des journaux apparaissent, la tolérance religieuse permet aux catholiques et aux orthodoxes de coexister en paix. Marmont fait construire la « route Napoléon » qui relie Novi à l'Isonzo. Lors d'une visite dans ses provinces recouvrées, l'empereur d'Autriche, François II, pourra déclarer en admirant l’œuvre des Français ; « C'est bien dommage qu'ils ne soient pas resté plus longtemps dans ce pays. »
1727 - [Que sais-je ? n° 675, p. 62/63]
