J’étais et je suis toujours un type sans patrie, sans nom, sans avenir. Le temps était, est encore, mon unique bien. Je ne le contrôle pas. Il s’écoule. J’essaie de m’agripper à lui avant qu’il ne soit trop tard et que je sois condamné pour l’avoir laissé fuir. Qu’est-ce qui ne change pas ? Tout change. Mais pas le décompte du temps. C’est le seul moyen : s’y accrocher. C’est la seule planche de salut.