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4.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Namibie
Né(e) à : Swakopmund , 1949
Biographie :

Margaret Courtney-Clarke est une photographe namibienne qui célèbre notamment l'art des femmes africaines. Après plusieurs décennies d'activités artistiques multiples en Afrique du Sud, en Italie et aux États-Unis, elle revient s'installer à Swakopmund en 2009.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les photographies qui suivent ne sont pas des documents anthropologiques ; elles n'ont pas non plus l'ambition de présenter une façon de vivre - et encore moins de donner la signification ou l'origine d'une culture.
Elles rendent compte de la passion obsessionnelle avec laquelle les femmes Ndebele ont cherché à affirmer leur identité, à la fois en tant qu'individus et en tant que nation, en dépit de leurs difficiles conditions socio-politiques et économiques.
Mes photographies témoignent de l'art mural, des sculptures et des ornements personnels d'une tribu africaine ; j'ai photographié des oeuvres d'art, et non des produits de la culture Ndebele. Je les ai remarquées pour leur grande qualité graphique, et non pour ce que je savais de leur signification. Ces images ne représentent pas de manière réaliste les épreuves que vivent les Ndebele, mais elles témoignent de l'ordre, de la stricte discipline, de l'intérêt pour l'espace, et par-dessus tout de la spontanéité d'une vie et d'une tradition artistique qui ont survécu à l'insécurité.
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Tandis que les valeurs occidentales - c'est-à-dire les "aspirations" occidentales - remplacent les cultures africaines, l'iconographie traditionnelle elle-même commence à perdre son caractère tribal. Dans les peintures Ndebele apparaissent fréquemment des ampoules électriques et des lampadaires. Des antennes de télévision se perchent sur les toits de chaume, et les massues de dans rituelles, couvertes de perles, prennent la forme de poteaux téléphoniques. Ces innovations traduisent des rêves plus que la réalité ; en effet, aucune maison Ndebele n'est reliée à un réseau téléphonique ou électrique.
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Contrairement aux artistes européens, la femme Ndebele ne peint pas pour s'attirer la gloire. Elle peint parce que la décoration murale est un comportement transmis de mère à fille. La femme Ndebele ne connait pas de mot pour désigner le concept de beauté. Un mur peint ou un vêtement orné de perles peut être "bon" - en référence à sa qualité et à l'inventivité qu'il révèle, mais surtout à sa capacité à embellir la maison, à orner le corps et à distinguer sa créatrice des femmes des autres tribus.
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