« Toute ma vie, j’ai redouté de me noyer dans les sensations. Qu’elles soient trop grosses pour moi, et trop nombreux les gens, et trop immense la souffrance. J’ai consacré chaque minute de chaque heure de chaque jour à me protéger contre mon instinct de compassion envers ce qui m’environnait.
Parce-que les sensations sont des souvenirs, et que je ne veux pas me souvenir.
Parce-que les sensations sont dangereuses, et que je ne veux pas mourir.
Cette nuit est différente, toutefois. L’instant présent est différent. Ce que nous avons perdu, nous l’avons perdu ensemble. J’aspire à éprouver la perte. J’aspire à éprouver la Chute. J’aspire à éprouver le vaste merveilleux de la vie. »