Les hommes d’honneur ne sont ni des démons, ni des schizophrènes.
Ils ne tueraient pas père et mère pour quelques grammes d’héroïne.
Ce sont des hommes comme nous. Or, on a tendance, dans
le monde occidental, et européen en particulier, à exorciser le mal
en le projetant sur des ethnies ou des comportements qui nous
semblent différents des nôtres. Mais si l’on veut combattre
efficacement la mafia, il ne faut pas en faire un monstre,
ni croire qu’elle est une pieuvre ou un cancer.
Il faut savoir qu’elle nous ressemble.
Giovanni Falcone et Marcelle Padovani.