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Critiques de Marianne Brun (10)
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La nature des choses

La Nature des Choses est une lecture plaisante, sans grande prétention, mais qui ne me laissera pas un souvenir indélébile.



J'ai été sensible au caractère de la petite Gaby, neuf ans, qui traverse une période charnière de sa vie, pendant l'été 1982, lorsque sa mère l'embarque une nuit, sans explication, hors de l'appartement qu'elles partagent avec son père. Elles s'installent non loin de là, chez son oncle qui est concierge d'un immeuble situé près des abattoirs. Gaby y fait la connaissance d'une galerie de personnages, et tout particulièrement de Jonas, un vieil homme qui vit simplement, avec sa femme Solange qui est malade et dont il s'occupe de son mieux et avec tendresse. Gaby essaie de comprendre les adultes, les observe avec pertinence, n'hésitant pas à les juger durement quand les circonstances le justifient.



La plume de Marianne Brun est sensible, précise sans être complexe (notre narratrice n'a que neuf ans, rappelons-le). le texte est joli, fluide, jamais ennuyeux. J'ai trouvé Gaby attachante et certains des adultes qu'elle côtoie plutôt détestables, mais pas inintéressants.



J'ai lu ce livre sans difficulté, mais je n'ai pas été vraiment absorbée par l'histoire. Je n'ai pas ressenti le besoin compulsif de tourner les pages, ni l'envie de le dévorer dans les transports en commun. Sans doute davantage parce que le genre réaliste n'est pas celui qui m'enthousiasme le plus que parce que le livre n'est pas à la hauteur. Au contraire, je pense qu'il peut trouver son public parmi ceux qui affectionnent les histoires humaines, simples mais profondes et les récits initiatiques.



Je remercie en tout cas les Editions l'Âge d'Homme pour leur envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique et souhaite à ce livre une belle route.
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Fondre

« Fondre » par sa force, sa beauté minérale est une empreinte éternelle sur le désert des luttes. Les phrases aériennes divinisent le sport. Pas n’importe lequel, celui d’un combat à la vie à la mort. Le verbe courir pour Marianne Brun est un sceau mémoriel. Une reconnaissance pour la plus lumineuse ligne où Samia l’endurante, la belle, la guerrière étreint des valeurs du dépassement de soi. « Fondre » est un récit qui ne doit rien au hasard. Il est un acte militant, sociétal. Un témoignage, clair de lune sur le miroir des doutes. Il octroie ce mirage d’espérance et acclame l’effort sablier défiant l’adversité. Samia est une jeune athlète somalienne, passionnée, volontaire. Humble, tenace, elle éprouve pourtant la grande solitude des oubliés, emblème d’une Somalie en proie au terrorisme, à la haine, à la corruption. Comment courir sur les chemins piégés d’un mépris sans failles pour la femme ? Sous les regards des êtres qui cherchent avant tout à se sauver eux-mêmes ? Petite gazelle défiant les tempêtes de sable, la pauvreté. Courir pour mieux nourrir son corps d’une salvatrice reconnaissance. Samia va être secourue en pans de tendresse et de loyauté par une journaliste de la chaîne d’Al Jazeera qui écrit un livre sur les athlètes somaliennes. Repérée Samia va défier les Shebabs. Courir sur « la piste rouge du stade de Pékin » Elle, « Une jeune femme africaine, noire, musulmane ». Enfant égarée sur un stade où la démesure égorge ses rêves de victoire. Samia va courir, plus vite, plus longtemps, dans le même tempo que les attentats, les viols, les tortures. Les jeux olympiques d’Italie deviennent une chimère, une tempête de sable, des vautours tournoyant sur le néant. Que va devenir Samia ? Icône des stades éphémères, formidable Marianne des déserts et porte-étendard pour son peuple si aimé. Ce récit est une bouée de sauvetage, un acte d’amour pour cette enfant des sables Samia Yusuf Omar, un monument pour Mogadiscio, un cri pour le grand Abdi Bile. Publié par les Editions BSN Press « Fondre » est dans les cinq finalistes pour Le Prix Hors Concours Gaëlle Bohé et c’est une sacrée chance !
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La nature des choses

J'ai été agréablement surprise par ce roman!

Lu dans le cadre de la masse critique de septembre, j'ai été tout d'abord déçue par les premières pages, ce n'était pas vraiment le livre auquel je m'attendait. Moi qui pensait lire une histoire drôle, anecdotique, et pétillante... je me suis retrouvée nez à nez avec un oncle détestable , une mère égocentrique , une gamine orgueilleuse, des petits vieux communs à tous les petits vieux.

Mais au fil des pages, je me suis vite attachée à Gaby, à Jonas et Solange et au final... à tous les personnages qui composent ce roman.

On passe du rire aux larmes... on reflechit avec Gaby sur le sens de la vie... on espère, on angoisse, on se révolte!

Le ton est juste! Les mots pertinents.

C'est la première fois qu'une masse critique m'emballe autant!

Alors merci à Babelio et aux éditions "L'Âge d'Homme" pour cette merveilleuse découverte! En espérant découvrir très rapidement de nouveaux écrits de Marianne Brun!
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La nature des choses

Un grand merci à l'opération Masse Critique et aux Editions L'Âge d'Homme qui m'ont permis de découvrir ce roman !

C'est au début de l'été 82 que l'univers de Gabrielle, la narratrice, bascule dans la confusion et l'opacité de l'inconnu. Elle doit suivre sa mère qui quitte le domicile familial pour aller s'installer provisoirement chez l'oncle Riton, dans le quartier des abattoirs. Gaby vit la séparation des ses parents comme un arrachement auquel elle seule peut remédier. Et elle s'y emploie sans relâche en inventant des plans maladroits pour retrouver son père et raccommoder les déchirures qu'elle pressent sans pour autant les considérer comme irréversibles. Sa rencontre avec Jonas et Solange, vieux couple voisin de l'oncle, lui laisse entrevoir un chemin de traverse qui amortira le choc de la réalité.

L'air de rien, avec ce récit plein d'énergie et de tendresse, Marianne Brun décrit les prémices de la prise de conscience du temps, de ce qu'il apporte, de ce qu'il efface, par une petite fille de "9 ans presque et demi". le ton mêle espièglerie et gravité pour évoquer les diverses formes que peut prendre l'amour et les métamorphoses qu'implique le passage du temps sur les choses, les êtres et les relations. En quête de "la nature profonde des choses" et du "sens de la vie", Gabrielle tente avec les moyens de son âge de mettre de l'ordre dans le chaos soudain que provoque la rupture d'une cellule familiale et la découverte de ce qui fait l'âge adulte : mensonges, compromissions, culpabilité... Entre sourire et larmes on l'accompagne dans son appréhension (au double sens du mot) du monde tel qu'il est en cet été 1982 où les évènements de l'actualité entrent en résonance avec ce qu'elle vit. Ce joli roman initiatique met délicatement, subtilement, en évidence le douloureux apprentissage de "l'irrémédiable" et de la signification du "jamais plus". La mélancolie affleure sous l'énergie vitale de l'écriture et des personnages, souvent désarmés face aux méandres de l'existence. Un roman juste dont la simplicité gracieuse cache une réelle profondeur.

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Fondre

Ce roman est inspiré de l'histoire de Samia Yusuf Omar, jeune athlète somalienne qui participa aux Jeux Olympiques de 2008 à Pékin et qui, envers et contre tous, voulu participer à ceux de Londres en 2012.



Samia, une jeune somalienne qui courait depuis toujours comme une gazelle, a été repérée par les membres du comité olympique en 2007. A l'âge de dix-sept ans elle fait partie de la délégation somalienne composée de seulement deux athlètes et en tant que plus jeune participante aux épreuves, Samia devient l’icône des Jeux, symbolisant la femme africaine, noire et musulmane. La compétition tourne au drame pour Samia obligée par le chef de la délégation à courir le 200 m alors qu'elle s'est entraînée pour le 800 m. C'est l'échec et l'humiliation pour la jeune fille qui, d'ambassadrice de son pays, incarne subitement le déshonneur de son pays. En fait les athlètes somaliens étaient envoyés aux Jeux pour l'image, pour que le monde entier s'apitoie sur le sort du pays frappé par la famine et le terrorisme islamique. Samia avait été instrumentalisée...



Pas question ensuite pour elle d'être autorisée à poursuivre une carrière sportive car il est impensable pour le comité somalien de reprendre une athlète qui a perdu.



Dans ce pays où " Une femme ne doit pas courir. Une femme ne doit pas se montrer ", ce pays où les visas sont bloqués, Samia, va bénéficier de très rares soutiens, dont une journaliste d'Al Jazeera qui prépare un livre sur les athlètes somaliennes. Samia va se mettre en tête de participer aux Jeux de 2012 à Londres et parcourir à pied 5000 kms, seule dans le désert, pour atteindre la frontière tunisienne, point le plus proche de l’île de Lampedusa pour rejoindre un entraîneur italien. C'est ainsi que Samia s'est retrouvée sur un bateau de migrants où elle a trouvé la mort.



Marianne Brun analyse finement le contexte qui a pesé sur le destin de Samia. Dans ce pays trop pauvre pour développer ses talents, ce pays dont la configuration géographique n'offre pas des conditions d'entrainement pouvant rivaliser avec l’Éthiopie et le Kenya, ce pays ravagé par la misère, la guerre civile et le terrorisme islamique, Samia va lutter contre le déterminisme social en courant en cachette toutes les nuits et en accomplissant un exploit pour rejoindre un bateau qui devait la conduire en Italie. Un magnifique portrait d'une femme d'une extraordinaire ténacité dans son combat pour la liberté, un formidable exemple de dépassement de soi pour accomplir son rêve, un effroyable destin...

Ce texte très documenté, servi par une écriture vive, nous plonge au plus près des sensations de l'athlète, illustre très bien la condition féminine en Afrique et met un visage sur le drame des migrants. Un texte court mais très fort. Une lecture passionnante et très émouvante.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Fondre

"Fondre", une course tragique contre tous et contre soi-même



Par Daniel Fattore



Le roman "Fondre" aurait mérité de se trouver dans la collection "Uppercut" des éditions BSN Press n'était la longueur. Il n'empêche que cette maison d'édition a eu la main heureuse en accueillant ce texte, qui évoque le destin de l'athlète somalienne Samia Yusuf Omar, qui court à en perdre haleine, puis entend rejoindre l'Europe afin de participer aux Jeux Olympiques de Londres. Une histoire vraie, quoique librement adaptée, et tragique: en 2012, l'athlète a disparu en mer Méditerranée, comme de nombreux migrants.

L'auteure excelle à recréer des états d'esprit. Sous sa plume, on sent la détermination farouche de l'athlète derrière un tempérament apparemment effacé. Il semble qu'aucun obstacle ne puisse l'arrêter – et cela, dès les premières pages, qui décrivent avec une précision confondante les impressions qu'on ressent lorsqu'on court: littéralement, on y est, on est Samia. Une Samia qui est du reste toujours désignée par son prénom: le personnage du roman ressemble à son modèle, mais l'auteure a fait œuvre de romancière en comblant les lacunes de son parcours et en réaménageant son histoire.

Dans son parcours – une vraie course d'obstacles, contre son monde mais aussi contre elle-même – Samia, musulmane, trouve une alliée en la personne de la journaliste Teresa Krug, de la chaîne de télévision Al-Jazeera, qui a certes son propre agenda. Du coup, entre l'islam et l'humain, on voit émerger deux notions de la foi. Il y a celle en une divinité, qui paraît favoriser le fatalisme et la soumission: Dieu donne, ou pas, pour Samia. Et celle en l'humain, celle de Teresa Krug (mais pas celle du comité olympique somalien, présenté comme indolent et bureaucratique), qui investit et s'investit en faveur de Samia: une foi qui ne soumet pas, mais libère et élève.

Cela intervient dans un contexte bien dessiné aussi: l'une des idées récurrentes est que l'Afrique s'efforce de se construire de nouvelles mythologies bien à elle, y compris à travers le sport. Dès lors, la délégation somalienne aux Jeux Olympiques de Pékin (2008), si dérisoire qu'elle soit (deux athlètes: Samia Yusuf Omar et un homme, Abdinasir Saeed), apparaît comme un immense espoir. Espoir déçu, disqualifiant pour la jeune femme, qui apparaît comme une paria après son échec sur 200 mètres – une inscription erronée à une compétition qu'elle n'a pas préparée.

Le lecteur a l'impression, ici, que si le pays a bien voulu envoyer une femme aux Jeux Olympiques pour remplir les conditions du CIO, il ne faudrait pas qu'en plus, elle s'illustre... et que son échec est le résultat d'un complot. Du coup, c'est le thème de la condition féminine en Somalie qui apparaît aussi, marquée par l'islam et en particulier par les exactions du groupe terroriste Shebab.

En une centaine de pages, la romancière Marianne Brun brosse ainsi le portrait d'une jeune femme morte en mer pour une vocation: la course à pied. Avec ce petit livre fort, elle s'inscrit dans la lignée d'autres ouvrages prenant Samia Yusuf Omar et son destin tragique comme modèle, par exemple "Ne me dis pas que tu as peur" de l'Italien Giuseppe Catozzella.


Lien : https://fattorius.blogspot.c..
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La nature des choses

La narratrice de ce roman est une petite fille de 9 ans et qui nous raconte comment son monde s’est écroulé, ses difficultés à vivre ce changement, sa rencontre avec ce couple de vieux. Je me suis attachée à Gaby, à ce qu’elle ressentait et à cet amour qu’elle a développé pour Jonas et Solange.



Marianne Brun, l’auteure, a mêlé les générations avec une grâce touchante. Jonas et Solange se connaissent depuis toujours, ils s’aiment et il suffit d’un regard entre eux pour qu’ils se comprennent, un amour infini qui traverse les années. Gaby devient spectatrice de cet amour.



Ce roman, La Nature des choses, m’a bouleversée, il m’a profondément chamboulée. J’ai été cette fille, j’ai connu un couple de « vieux » qui s’aimait à l’infini, je vois cet homme perdu depuis que sa femme est morte. Beaucoup d’émotions sont remontées lorsque j’ai tourné la dernière page de ce livre et j’ai dû retenir mes larmes, car j’étais dans le train.



Cette histoire m’a marquée, et la mention « coup de coeur » prend vraiment tout son sens avec le roman de Marianne Brun. Merci à elle pour ce moment intense !
Lien : https://www.bouquiner.ch/620..
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L'accident

Bon sang… « L’accident » de Marianne Brun. Encore une fois, la littérature suisse-romande m’a emportée loin dans les méandres de nos souvenirs collectifs et individuels. Encore une fois, les pages encrées ont eu ce pouvoir de réveiller des choses que chacun d’entre nous possèdent : le besoin de tuer la mère, le besoin de se défaire de son éducation, de se libérer de ces liens qui entravent notre vie d’adule et nous empêchent d’exister en dehors et en dedans.

« L’accident », celui qui laisse des marques indélébiles, celui qui trace sur notre corps des lignes et des cicatrices, celui qui signe de son état des lésions dans nos âmes. Et malgré les baumes, les cataplasmes de fortunes, les caresses, l’accident est là. Son souvenir est notre miroir, son souvenir est notre existence, notre image, nos désirs, notre obsession.







L’hiver. Dans la vieille Simca, Marion, assise à l’arrière, avance doucement sur le rebord du siège et passe la tête entre les deux fauteuils avant. Elle se rapproche de sa mère qui conduit la voiture sur les routes sinueuses et enneigées de ce département de la Drôme. Elle sent bien que sa mère n’est pas bien, qu’il se passe quelque chose et que ce n’est pas la route qui préoccupe Christine mais autre chose. Marion la connaît tant. Elle passe tant de moments à l’observer, à la regarder s’étioler, se perdre dans sa vie. Elle la connait par cœur. Elle sait devancer les colères, les crises et sait que par-dessus tout qu'elle préfère Alexandre, son petit frère. Mais pourquoi ?

Pourtant dans cette petite gare de marchandises de la Drôme perdue, la vie a tout pour sourire à Christine. André l’aime. Il passe examens sur examens professionnels et gravit les échelons qui les mènent vers une vie plus facile. Entourée de deux enfants, de ses parents qui n’habitent pas loin, la famille a tout pour être heureuse. Mais que se passe-t-il pour que sa mère s’éteigne et emprunte ces routes secondaires enneigées et verglacées ? Que s’est-il passé dans sa vie pour qu’elle ne réagisse plus et commette l’irréparable ?

Et pourquoi Marion ne reçoit-elle plus de lettres de sa grand-mère, de ses parents lors de son séjour en colonie ? Est-ce pour la punir d’avoir fait du mal à Alexandre au cours d’une bagarre ? Est-ce la raison qui a poussé ses parents à l’envoyer dans cette colonie qui a été pour elle, est un lieu empoisonné, emprisonné ? Et ces tantes, cette grand-mère qui ressemble au clan des siciliennes, où tout est caché, tu… Pourquoi ?



La suite.... : http://lecarrejaune.canalblog.com/archives/2015/05/01/31983764.html


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L'accident

C'est un beau livre.

C'est avec regret que je l'ai refermé.



C'est triste. A certains moments, véritablement déchirant. J'imaginais cette petite isolée dans sa douleur, son hébétude et son incompréhension. Bien sûr, ce second accident est fictif mais le 1er ? Et les autres ? Et ce désamour ? Mais pour qu'il y ait désamour, ne faut-il pas qu'il y eut amour ? Le terme est donc impropre, hélas ...

Je peux réussir à comprendre Christine. Je ne peux l'aimer.

C'est un 1er roman marquant, singulier, avec un univers très personnel.

J'ai retrouvé une certaine couleur, une certaine acidité dans le fond et la forme que j'ai tant aimé chez Colette. Une douceur rugueuse et une douce cruauté comme lorsqu'on mord dans un fruit trop vert ou lorsqu'on regarde de loin un enfant arracher en toute innocence les ailes d'un insecte. Un peu de Christian Bobin aussi dans la grâce et la délicatesse de l'écriture ainsi que la capacité à saisir la fugacité, l'instant volé.

Les dialogues sont justes, bien ancrés dans une époque restituée avec brio.

Un bémol ? Certains maniérismes de langage. Légers, légers... Et parfois dans certaines pages, un peu de confusion.

Certaines pages frôlent la perfection, en revanche et notamment le passage chez les tantes.

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L'accident

En général, j'aime les romans où la psychologie des personnages est analysée. Ici, j'ai d'abord cru que c'était le cas en constatant que Marion (la fille de Christine) souffrait à cause de sa mère qui semblait la rejeter. Cependant, plus je lisais moins je comprenais Christine. C'est peut-être moi qui suis passée complètement à côté... ou bien Marianne Brun a voulu montrer une jeune femme avec qui la vie n'avait pas été particulièrement méchante, mais qui se conduit de manière déstabilisante. Bien sûr, Christine, elle, dit que la vie ne l'a pas gâtée. Si on comprend que sa mésentente avec sa mère l'ait blessée, cela ne lui donnait pas d'excuses pour agir comme elle le fait plus tard.

[...]

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