Il avait peur des marécages, des araignées, des serpents, des hérissons, des escaliers, ainsi que de la plupart des espèces d'oiseaux. (...) La longue liste de ses phobies incluait les épidémies, les vagues de chaleur, les eaux profondes, la solitude, les tempêtes et les braconniers pour n'en citer que quelques-unes. Mais tout cela n'était rien à côté de sa passion pour l'Alathea Wolsberg Japonica, un papillon rare et insaisissable, pas plus grand qu'un dé à coudre.(...) Kululeko ne vit le papillon que deux fois dans sa vie, mais ces rencontres compensaient largement toutes les difficultés qu'il avait endurées. Quand il regardait la petite créature, plus rien au monde ne pouvait lui faire peur.
Et que les différences sont des trésors,
qu'il faut chérir sans relâche,
avec patience et bienveillance.