AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.33/5 (sur 3 notes)

Biographie :

Marie-Anne Sarda est conservatrice en chef du patrimoine et conseillère scientifique à l’INHA depuis novembre 2017 pour le domaine Histoire et théorie de l'histoire de l'art et du patrimoine.

Après des études d’histoire de l’art et de lettres modernes à l’Université Paris IV-Sorbonne et à l’Institute of Fine Arts de New York (Fulbright Program), Marie-Anne Sarda est reçue au concours territorial de conservateur du patrimoine en 1988, filière Musées.

Ses postes successifs au musée Mallarmé (Ile-de-France), à la tête du monastère royal de Brou (Rhône-Alpes) et en charge de l’Inventaire général du patrimoine culturel (Centre-Val de Loire) l’ont non seulement familiarisée avec l’ensemble des métiers de la chaîne patrimoniale mais l’ont aussi confrontée à des patrimoines très divers, allant de l’architecture de la fin du Moyen Âge à l’art contemporain en passant par les arts décoratifs des XVIIIe et XIXe siècles, le livre illustré ou encore la peinture de la seconde moitié du XIXe siècle.

Commissaire de nombreuses expositions, ses recherches et publications l’ont conduite à s’intéresser plus particulièrement à la collaboration entre artiste et artisan et au dialogue entre création contemporaine et patrimoine. Attachée à l'étude de la culture matérielle, elle a entrepris depuis 2015 des recherches interdisciplinaires sur l’histoire des colorants d’origine végétale et animale.

Elle rejoint l’INHA en 2017 pour élaborer un référentiel sur les colorants textiles utilisés en France entre 1850 et 1914 et développer la connaissance de la bibliothèque d'art et d'archéologie dans le temps de sa fondation par Jacques Doucet. [ INHA ]
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Marie-Anne Sarda   (5)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Extrait d'une lettre de Gauguin à Georges-Daniel de Monfreid, le 12 décembre 1898:
J'ai lu, dans le Mercure la mort de Stéphane Mallarmé et j'en ai eu beaucoup de chagrin. Encore un qui est mort martyr de l'art: sa vie est au moins aussi belle et aussi digne que son oeuvre.
Aussi , les Fouquier et Cie s'en paient sur sa tombe, comme autrefois sur celle de Manet. Cette société est incorrigible. On dirait qu'elle fait exprès de se tromper sur la valeur des gens de leur vivant (...) ( p.31)
Commenter  J’apprécie          100
Stéphane Mallarmé et les artistes.

Stéphane Mallarmé entretint des amitiés durables avec les artistes de son temps, français ou étrangers, tels que Edouard Manet, James MacNeill, Whistler, Berthe Morisot, Odilon Redon, Auguste Renoir, Claude Monet, Louis Welden Hawkins, Sadakichi, Hartmann, Edgard Degas, Paul Gauguin...
Ces amitiés, plus ou moins importantes et pour certaines cultivées par des visites réciproques, débouchèrent pour la plupart sur des projets d'illustrations de poèmes de Mallarmé. (p. 35)
Commenter  J’apprécie          80
1903 Franz Jourdain, architecte de la samaritaine crée le salon d'automne et vient rivaliser avec la nationale, débauchant des plus illustres représentants, tels Besnard ou carrière et surtout acceptant parmi ses rangs les novateurs ayant du mal à exposer que sont les nabis et les fauves.
Commenter  J’apprécie          20
(...)
Une merveille en effet que ce bois sculpté réalisé par Paul Gauguin lors de son premier séjour à Tahiti et donné fin 1893 à Stéphane Mallarmé, en remerciement de l'aide que le poète lui avait apporté début 1891 dans la réunion des fonds nécessaires à son départ pour Tahiti, lointaine île où l'artiste était appelé à concevoir les plus belles oeuvres peintes et sculptées de toute sa carrière. [Jacques Larché ]
Commenter  J’apprécie          10
cette nouvelle liberté l'incite aux paysages, à rendre moins linéaire les contours des corps, à les orner de couleurs argentées moins voyantes, rapport de tons mystérieux fondus dans des valeurs sourdes. il s'éloigne du trait qui limite de la couleur plate et féroce: c'est un anti-matisse.
Commenter  J’apprécie          00
après la guerre, le public se tourne avec l'avant garde. Aman-Jean qui se désintéresse de ces mouvements nouveaux évolue vers une peinture plus libre souhaitant comme il s'en explique "exprimer mon temps à ma guise en accordant ma chanson à celle de mon époque".
Commenter  J’apprécie          00
il s'oblige à quitter le poncif quasi inévitable, du portrait de la jolie femme, pour couvrir de vastes surfaces à la manière de son maitre Puvis de Chavannes, mais dans un esprit plus symbolique et imaginatif.
Commenter  J’apprécie          00
l'artiste rejoint le salon des pastellistes et surtout participe à la création de la société nouvelle des peintres et sculpteurs qui fait suite à la société internationale de la Galerie Georges Petit.
Commenter  J’apprécie          00
certes, Aman jean pratique l'huile avec succès et les portraits de Thadée, tout comme méditation parviennent à suggérer une absence et une langueur tout verlainiennes.
Commenter  J’apprécie          00
dans le travail artisanal de mon père c'était ce qui l'entourait qui modifiait son besoin de peindre, car le fondement intellectuel demeurait symbolique.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie-Anne Sarda (4)Voir plus

¤¤

{* *}