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Critiques de Marie Bardet (9)
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Babylift

Babylift, c’est le nom d’une opération militaire, orchestrée par les Américains en déroute au terme d’une guerre interminable et ruineuse en terme de coût humain. Le but est d’évacuer les enfants orphelins de guerre et les enfants métis nés de pères G.I. En avril 1975, près de trois mille enfants ont ainsi été adoptés en France, au Canada, en Australie et aux Etats-Unis.



Marie Bardet choisit cet épisode peu glorieux du conflit pour le romancer, à travers le destin de deux enfants, qui ont échappé miraculeusement au crash du Galaxy C-5 : cent cinquante enfants y ont perdus la vie, peu après le décollage de Saïgon.



Sean et May ont été adopté, malgré leur apparence déroutante : ces deux petits asiatiques sont noirs. C’est un couple de cousines dévotes qui prend en charge leur éducation.

Mais lorsque qu’on fait leur connaissance, alors qu’ils sont ados, c’est dans un contexte dramatique : Sean est accusé d’avoir violé et tué une jeune fille et d’avoir eu des relations incestueuses avec sa soeur, enceinte de ses oeuvres.



Il faudra un procès et un avocat commis d’office motivé pour faire le clair dans ce drame.



Le roman a le mérite de mettre en lumière cet épisode tragique et honteux de la guerre du Vietnam, et renvoie à d’autres trafics d’enfants et aux innombrables secrets de famille que peuvent engendrer les conflits internationaux dont les victimes collatérales subissent les conséquences. Si pour les américains, l’opération a été interprétée comme un sauvetage pour ces enfants au statut complexe dans leur pays d’origine, on peut tout de même se demander quelle peut être leur place dans le pays d’accueil.



Les personnages du roman sont fictifs, et l’histoire est poignante, mais la multiplication des coups du hasard lors de la recherche des origines rend le récit peu vraisemblable.



Ecrit avec beaucoup d’humanité, et de compassion pour ses personnages, Babylift reste un bon moment de lecture et une découverte de cette affaire qui a été peu médiatisée en France.


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À la droite du père

La première partie se déroule à Vichy où Gaston Robert est architecte pendant l’occupation.

On passe ensuite aux années 70 où Claire, la fille de Gaston Robert a neuf ans.

Puis vient le récit de Maksim, « filleul » du terroriste Carlos.

En 2013, Claire et Maksim se rencontrent et deviennent amants.



Marie Bardet a un talent certain pour l’écriture.

Malheureusement, la narration beaucoup trop décousue nuit à la compréhension de l’histoire.

Si j’ai cru comprendre l’idée générale, beaucoup de choses m’ont échappé dans ce roman.

Voilà ce que j’en retiendrai, écrit à la fin, page 276 :

« Les enfants du chaos n’ont pas demandé à naître et leur violente innocence n’est à l’évidence coupable d’aucun passif. Mais comment s’arracher à sa mémoire sans s’arracher le cœur ? Comment ne pas répéter à ses dépens les drames que l’on n’a pas vécus, face aux acteurs impassibles des tombeaux ? »

Claire et Maksim sont victimes et coupables des actes de leurs pères.

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Babylift

Un beau roman sur l'Opération Babylift.

1975 Les Etats-Unis qui ont quitté le Vietnam peut de temps auparavant décident de rapatrier les enfants métisses nés de l'union d'une Vietnamienne et d'un soldat américain car ces enfants seraient victimes de violences de la part de la population locale. Si quelques-uns sont effectivement éligibles à l'adoption, d'autres ont été arrachés à leur mère sans son consentement. 20 ans après, la douleur est toujours présente chez les mères comme chez leurs enfants « adoptés »...

Nous suivons ici le destin difficile de May et de son frère jumeau, maintes fois rebaptisés au cours de leur périple, de leur histoire d'amour, puis de la recherche de leurs origines. Un roman bouleversant.
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À la droite du père

Dès les premières lignes, j’ai été happée par la beauté du style de cette primo-romancière. Le souffle poétique, la puissance et l’énergie de cette écriture m’ont précipitée dans un imaginaire qui n’appartient qu’à elle. Au fur et à mesure de la narration, tout s’emboîtait, s’ordonnait, comme dans un jeu de miroirs, et une sensation de vertige m’a saisie jusqu’à l’éblouissement final. Je ne crois pas qu’on puisse épuiser ce livre en une seule lecture... À travers les personnages de Claire et de Maksim, son amour brûlant, j’ai eu le sentiment de pénétrer comme rarement la complexité du monde.



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À la droite du père

J’ai aimé ce livre comme une énigme, comme un mystère.



Il m’est arrivé par accident. Impromptu, comme tous les miracles. C’était au bout du salon du livre de Paris, que j’ai passé largement auprès des gens de chez Anne Carrière que j’aime bien. Au déjeuner, animé et rieur, il y avait à côté de moi cette femme brune. Nous nous sommes salués sans nous dire grand chose, nous ne nous connaissions pas. Au soir je discute avec son éditrice Emmanuelle Collas, qui me demande mon regard sur ce livre singulier. Tout ce qu’elle m’en dit résonne. Elle me dit le nom de son auteur, Marie Bardet, me parle de son histoire singulière et de son style unique, ambitieux. Je l’écoute attentivement. Je vois la sincérité de sa passion. Elle m’offre l’ouvrage, A la droite du père, avec l'intuition qu'il puisse me plaire.









Aux premiers mots, c’est un souffle poétique qui me transporte. Une langue. Un ravissement et une manière de peindre le monde. Je m’attendais à la description d’une époque. A un destin marqué par l’occupation et la fascination, un peu plus tard, pour le terroriste Carlos. Une vie de femme traversée par les tourments de l’histoire. Je ne m’attendais pas à la découverte d’un style.



Je suis décontenancé.



Je dois me faire à ce nouveau rythme. A cette nouvelle terre de lecture. Je ralentis la cadence pour m’en imprégner, pour que chaque phrase s’ouvre et me délivre l’image dont elle est porteuse, dans toute son envergure. Et l’envoûtement se produit. Dans ces mots, des destins se réincarnent. Fascinants et complexes comme des contorsions spectrales.



Je connais beaucoup de cette période. En fait, je me suis incité, souvent à contempler ses démons. Mais l’éprouver ainsi, la voir s’incarner, lui donne de singulières nuances. Cette élégance frappante, enivrante, qui vous saisit devant les grands films de Visconti. Ce quelque chose d’une innocence fastueuse qui vit dans l’ombre permanente du mal, avec ce mauvais pressentiment qu’il fait peser sur les destins, toujours sur le point de sombrer, dans la violence, la mélancolie, l’horreur ou la démence. Ces tonnerres contenus dans les silences et derrière les façades bourgeoises et fastueuses d’une cité thermale.



L’ouverture du roman et son premier mouvement, intitulé « oubli » -voyez comme je suis tenté d’en parler comme d’un opéra-, se déroule à Vichy. Au cœur de la collaboration et près du Maréchal Pétain. Le père de l’héroïne est un architecte bien considéré par le régime. C’est cette complicité que sa fille et lui-même devront expier. C’est cet héritage, cette culpabilité étrange dont l’héroïne sera dépositaire. Cherchant sa rédemption, ce père va se consacrer dans un deuxième temps à l’étude de la religion juive, devenant un érudit. Totalement dévouée à la figure paternelle, elle développe à l’adolescence une fascination pour le terroriste Carlos. Cela amènera le lecteur à s'immerger un moment dans la lutte palestinienne contre l’état d’Israel. Un passé étrange, sans cesse, affleure du présent et revient hanter les vivants qui tentent d’en guérir.



Ce roman ressemble à une ivresse. J’ai eu plusieurs fois l’impulsion de le lire en écoutant des sonates pour piano, de la musique baroque. De m’y abandonner comme à une danse, comme à un rêve, comme à quelque chose de pas totalement habituel. J’en aimais l’élégance, l’atmosphère, la sensibilité à vif et l’art de l’allusion qui vous emplissait d’une vision. C’est une bouffée d’opium. Une rêverie qui transporte et contredit vos habitudes et vos automatismes. C’est une poésie. C’est du Saint-John Perse. Et les personnages qui le traversent prennent des dimensions presque mythologiques. Terribles et irréelles.



Dans un transport et un élan, je me dis que c’est ce genre de roman que j’attends. Quelque chose qui transcende, qui réinterprète le réel et se l'approprie. Qui transforme sa matière en fascination, en abstraction parfois. Les choses trop terre à terre m’ennuient. J’ai lu ce roman comme on visite un songe, sans y être invité, avec la fébrilité d’un cambrioleur. Et j’ai goûté avec déférence cette langue raffinée, fragile et précieuse, vulnérable et farouche comme un mirage.



Evidemment, cela vous parle d’histoire. Mais cela vous la donne à ressentir. Cela fait respirer les disparus. La complexité de leurs causes et la confusion de leurs sentiments. Ces passés avec lesquels rien n’est jamais réglé. Cette humanité que l’on oublie parfois dans les documentaires qui traversent les époques au pas de course. Ici, on ressent que l'histoire n'est que le reflet des intimités qui la composent. Ici on sent comme les vies en sont bouleversées. Comme les regards, les élans, les passions en sont chargées. C’est une symphonie d’impressions, d’intuitions, de lumières, de saveurs, de sensualité, de frissons.



Sous chaque mot il y a le battement d’un pouls. C’est très impressionnant et très rare. Ce bouquin frémit comme une peau aimée. Il impose une sensibilité majuscule, celle de Marie Bardet. Le quatrième de couverture m’a appris que le récit était en partie autobiographique. Je n’ai pas demandé pourquoi, ni demandé comment. L’ivresse était trop belle pour s’estomper dans une réponse que je pourrais comprendre. Les explications parfois sont superflues. J’ai ressenti ce livre comme j’ai ressenti les sonates de Beethoven, la première fois que je les ai écoutées.



C’était puissant et ambitieux. C’était un peu plus que ce qu'on pouvait en attendre. C’était un trésor et un secret dévoilé. Un frisson qui s’attarde.



Ce livre est riche comme un grand vin, insoupçonnable et gorgé de soleils, de contradictions. Certaines pages, je les lisais tout haut de ma voix maladroite pour qu’elles s’incarnent un peu. Pour en camper un peu la poésie dans l’air. J’ai parfois ce genre d’extravagance quand j’aime. Quand je ne comprends pas tout à fait. Quand c’est charnel. Quand c’est de la musique.



Je ne sais pas si j’ai su en parler. Si j’ai su décrire les tableaux qui se cachent dans ces pages, cette sensualité du réel, des époques et des destins qui se croisent. Les douleurs et les culpabilités se transmettent et s’entrelacent ici pour composer la curieuse, belle et terrible harmonie du monde.



Marie Bardet est une révélation. Intense. Audacieuse. Originale. Obscure et addictive. De ces livres qui réveillent un peu et demandent un effort, une conversion. Mais dont le goût demeure. Rare et puissant. Porteur de tous les tourments qu’on y a devinés.
Lien : http://www.nicolashouguet.co..
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Babylift

Je découvre l'histoire de Babylift en même temps que ce roman.

Le roman est basé sur cette histoire du crash d'un avion tentant d'emporter des centaines de bébés orphelins avant la chute de Saïgon en avril 1975.

La romancière Marie Bardet nous fait découvrir l'histoire de deux survivants à ce crash.



L'histoire ne m'a pas passionnée. Mais elle m'a emporté dans un monde inconnu et méconnu de l'histoire.



Je ne sais trop si je dois la conseiller cette lecture.



Faites-vous votre idée!













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Babylift

Entre le 3 et le 26 avril 1975, le président américain Ford ordonne une vaste opération d'évacuation d'enfants à partir de Saïgon. C’est l'opération Babylift. Trois milles enfants quittent le Vietnam à destination des États-Unis, de la France, de l'Australie ou du Canada. Le but est d'évacuer les enfants métisses nés de père GI et les orphelins de guerre en cours d'adoption. L'opération commence par un drame terrible. le première avion, un Galaxy C-5, s’écrase juste après le décollage. Sur les 330 ,passagers, 150 perdent la vie. Il s'agit surtout d'enfants. Dans la précipitation du départ certains sont emmenés alors qu'ils ne sont pas orphelins. Face à l'angoisse de l'arrivée imminente de l'arme Vietcong, des mères apeurées voient dans cette opération un moyen de sauver leurs enfants. L'opération Babylift est un événement perçu de manière contrastée. Certains y voient une manière pour les américains de s'acheter une bonne conscience au moment de leur départ du Vietnam. On parle aussi de "kidnapping massif" car certains n’étaient pas orphelins. Les familles adoptantes y voient au contraire une opération héroïque qui à sauvé des milliers d'enfants.



C'est histoire, peu connue, constitue le centre de l'intrigue du roman de Marie Bardet. Sean et May, des jumeaux métisses, sont adoptés par deux sœurs vivant dans un petit village français. A 17 ans, Sean est accusé d'un terrible meurtre et prend la fuite. Pour le défendre, son avocat fouille les circonstances de son adoption et déterre un passé trouble. De son coté May part au Vietnam pour y chercher la vérité sur leurs origines.



Est-ce qu'un bébé qui a connu l'horreur peut devenir un adolescent serein ? Est-ce que les services connus dans les premiers mois peuvent être réparer ? Dans leurs premiers mois de vie Sean et May connaissent le pire. C'est une blessure profonde sur laquelle ils ne peuvent pas poser de mots. Il grandissent avec cette douleur et lorsqu'ils entrent dans l'adolescence, elle explose. L'absence de racines devient souffrance. Sean entre dans une phase autodestructrice et May se débat avec l'amour trop puissant que son frère lui porte.



Le voyage de May au Vietnam est emprunt de nostalgie et de tendresse. L'autrice, qui a elle-même visité les lieux qu'elle décrit, nous raconte le pays de manière immersive. Les odeurs et les couleurs des rues de Saïgon, devenue Ho Chi Ming-Ville, ou des Hauts-plateaux affluent et nous envoute. On sent l'admiration que porte de Marie Bardet pour le pays. Nous découvrons un pays qui s'ouvre progressivement aux étrangers et qui porte ses blessures à vif.



Le roman met en lumière un événement terrible de l'histoire du Vietnam qui eu des répercutions en Occident. La débâcle de l'armée américaine angoisse tout le monde et les opérations d'évacuations se font dans le chaos. Les enfants, le plupart du temps tout petits, embarquent dans des avions militaires pas du tout adaptés à leur jeune age. Les avions décollent dans les pleures des nourrissons consolés par trop peu de nourrices. L'autrice nous raconte cela de manière saisissante et nous lisons ces pages le ventre noué. Elle relate un événement qui a eu très peu d'écho en France et contribue à restaurer une mémoire. Fruit de nombreux recherches et lectures, ce roman offre un mausolée aux victimes.



J'ai trouvé ce livre poignant par son sujet mais aussi par son traitement. Sean et May sont les victime collatérales de choix politiques et de décisions prisent dans l'urgence. Même prés de vingt ans après une guerre qu'ils n'ont pas connus, ils en portent les stigmates. On sort de cette histoire ému et révolté.
Lien : https://lapagequimarque.word..
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Babylift

Je voulais voir comment Marie Bardet avait utilisé l'opération Babylift pour monter son intrigue...



L'objectif de faire connaitre cette partie de l'histoire de la Vietnam était une bonne démarche ! Mais, quand on connaît l'histoire de Babylift, les recherches d'Yves Denéchère, les motivations de l'auteur, ses convictions, le contexte dans lequel elle l'écrit, les adoptés dans toutes leurs dimensions... C'est un livre sans aucune surprise !



Les étapes et l'issue de l'histoire sont faciles à découvrir "c'est téléphoné comme on dit", les débats sans surprise et sans saveur... En utilisant Babylift comme base de travail (et toutes ses connaissances sur le sujet), je m'attendais à des personnages plus complexes et moins clichés (notamment sur les adoptés), un procès moins binaire avec des débats plus intéressants, une histoire avec plus de surprises et de rebondissements sans pour autant occulter son objectif de faire vivre ce moment...



C'est un livre qui se lit très vite mais c'est dommage l'auteur aurait pu construire une très belle "fiction historique" autour de Babylift !
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Babylift

Babylift.

Derrière ce nom peu évocateur, se cache une mission américaine de 1975 visant à évacuer du Vietnam les enfants métis nés des relations entre GI et femmes vietnamiennes et les orphelins de guerre, afin de les faire adopter aux Etats-Unis ou en France. Le premier vol dédié à cette opération s'écrase, faisant de nombreuses victimes, pour la plupart des enfants.



Autour de ce fait historique méconnu, Marie Bardet développe l'histoire de deux adolescents ayant été adoptés dans le cadre de cette opération.

Sean et May, jumeaux, ont grandi dans un petit village, élevées par deux cousines vieilles filles désireuses de faire une bonne action. Mais contrairement à l'idée que s'en étaient faite les deux femmes, les bébés sont noirs, ayant plus pris de leur père que de leur mère.

Le roman débute alors que Sean est recherché par la police, accusé d'avoir poussé une de ses amies par la fenêtre et d'avoir ainsi provoqué sa mort.

Mais très vite, la quête d'identité devient le thème principal de l'histoire.



Si j'ai trouvé de très bonnes choses dans ce roman et notamment l'émotion qui se dégage dans la partie quête d'identité, le personnage de May étant particulièrement touchant, j'ai trouvé l'ensemble un peu déséquilibré.

La première partie, plus policière et juridique, m'a amenée à penser que le procès pour meurtre de Sean allait être le point central du roman.

Mais très rapidement, il n'en est plus question et j'ai été désarçonnée par ce changement de cap. De même, certaines ellipses m'ont dérangée.



Je retiendrai toutefois de ce roman la sincérité de son auteure qui a mené des recherches approfondies sur cette opération Babylift, et cette très belle partie sur la quête de ses origines.

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