ien sûr, il n’avait pas tardé à connaître l’identité du commanditaire. Il l’avait attrapé chez lui, au petit matin, comme font les flics. Avec sa bande, munis de faux brassards « Police », ils avaient procédé à son arrestation avant de le descendre dans une cave. Le type avait passé un sale quart d’heure. Puis, Shabani avait attaché son cadavre à un lampadaire, histoire que personne n’ignore ce dont il était capable.
C’est depuis ce jour que les gens du quartier l’ont surnommé le « Shah ». Les jeunes pensent qu’il s’agit de l’animal, mais les anciens savent que le diminutif fait référence au shah d’Iran qui avait sa manière à lui de régler les révoltes populaires.