AINSI CE PAYSAGE
Dans la solitude d'un jardin
ou d'une forêt en métamorphose automnale
le corps
épanouit
son dedans
qui se tient
comme doigts d'une main.
Il bat et rebat pour nous seuls.
Chaque oiseau, chaque écureuil des arbres
possède son dedans
qui bat pour lui
uniquement
liaison-déliaison du monde
on voudrait pouvoir habiter ailleurs, dans une attache universelle
mais
de naissance, de chair,
cela nous fut
refusé
à nous tous.
p.27