je l'avais haï dès que j'avais appris son geste abominable. Je l'avais haï en pensant qu'il allait me séparer de ma meilleure amie, de mes copains, de ma vie tranquille d'adolescente dorlotée par une grand-mère adorée. Et bien plus haï encore parce qu'il m'interdisait l'amour. Pendant quelques tout petits instants j'avais tenté de rêver qu'il n'était qu'un faux père et notre ressemblance pure imagination.