Je n'étais rien. Et brusquement toutes mes qualités et tous mes défauts rappliquaient force dix comme la tempête. Dans la tempête on se noie ou on passe. Je passerai.
je l'avais haï dès que j'avais appris son geste abominable. Je l'avais haï en pensant qu'il allait me séparer de ma meilleure amie, de mes copains, de ma vie tranquille d'adolescente dorlotée par une grand-mère adorée. Et bien plus haï encore parce qu'il m'interdisait l'amour. Pendant quelques tout petits instants j'avais tenté de rêver qu'il n'était qu'un faux père et notre ressemblance pure imagination.
J'aime bien l'école.Mais à l'école,personne ne m'aime.Je reste seule pendant les récréations.Dans la classe,
la place à coté de moi est vide.
Mon papa est parti un matin,comme tous les matins,
mais il n'est pas rentré le soir.Quelques jours après,
des gendarmes sont venus à la maison.Je crois,
je n'en suis pas sûre,que s'est justement après la visite
des gendarmes que plus personne ne m'a regardée
Alors je m'invente des histoires...
Maman m'a embrassée. Et à travers ses larmes j'ai vu sa joie qui rayonnait. Elle a continué à parler avec le cancérologue pendant que je passais dans le service voisin. Chez le psychiatre je vais toute seule, bien sûr.
Et elle a le toupet de venir… Sans me laisser le temps de répondre, elle déclare sans hausser le ton :
– Je n’aime pas la vie. Je voudrais mourir, ne plus exister dans ce monde que j’ai en horreur.
– Suicide-toi donc !
Je l’ai dit avec hargne. Je me sens soudain remplie d’une force extraordinaire, capable de la faire passer par la fenêtre de mon septième étage. Je me soulève, m’assieds sur mon lit. Elle baisse enfin les yeux.
– Pas si facile que tu crois ! J’ai essayé, je me suis ratée.
– Tu m’envies parce que tu es sûre que je vais mourir. Mais tu te trompes, tu entends, tu te trompes. Je veux vivre, moi !
Et tout doucement, parce que je suis à bout de forces, je murmure :
– Je vais vivre… je le sais…
Semblable à un vieillard qui efface les gros tracas de son existence en revenant vers sa jeunesse, je plongeais dans mon enfance en privilégiant les jours heureux.
" - Olivier a trouvé un portefeuille à la fac. Il l'a ouvert pour savoir à qui il appartenait. Et l'a première chose qu'il a vue a été une photo. - Et alors ? - C'était une photo de moi ! - Et alors, Victoire ! - Ce n'est pas possible. Ce n'est pas moi sur la photo. J'en suis sûre... "
Ce livre m'a apporter une vision de l'adoptement que je n'avais pas moi même étant adopté n'avait jamais réfléchis de cette manière et a bien des moments dans le livre j'ai compris la jeune fille.
Manon a un cancer au nom exotique mais grave. Pourtant, elle veut vivre, surtout depuis qu'elle sait que Quentin le plus beau et le plus timide garçon de sa classe, l'aime. La venue d'Eva, une fille triste et mystérieuse, qu'elle n'apprécie pas beaucoup, dans sa chambre d'hôpital, va transformer son quotidien lorsqu'Eva se révèle être la demie-soeur de Quentin.
Uns fois cette décision prise,la plus radicale,la plus troublante,toutes les autres vont lui sembler faciles.En rejetant Antoine,Camille vient de perdre le reste de douceur attaché à sa vie. Ellen'a plus rien pour la retenir,plus de protection contre le malheur. Cette fois,elle n'a aucune chance de perdre le malheur de vue, elle va devoir le regarder en face.