La porte s'ouvrit doucement et la tête d'Hermione apparut. La jeune femme entra et jeta un bref coup d’œil dans la pièce sombre puis, un doigt sur la bouche, fit signe à une silhouette masculine de la suivre.
- Il n'y a personne, souffla-t-elle en s'accrochant au cou d'un jeune homme.
Pétrifié, Paul regarda sa femme collée à un inconnu, lui donnant ses lèvres et gémir de plaisir. Alors que l'amant, les mains dans son corsage, commençait à lui pétrir les seins, Paul reprit ses esprits et, se raclant la gorge, interrompit les effusions du couple.
- Eh bien, ma chère, comme vous y allez ! s'écria-t-il en se levant si brusquement que la bergère bascula sur le côté.
L'homme sursauta et, repoussant Hermione, se précipita vers la porte. La jeune femme ne parut même pas surprise.
- Ah vous étiez là ? ironisa-t-elle, le souffle court.
Avec dans l’œil une lueur cynique, elle reboutonna son casaquin froissé.
- Il faut croire, cher ami, que vous ne m'en donnez pas assez !