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3.2/5 (sur 106 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tlemcen
Biographie :

Née à Tlemcen (Algérie), Marie Claude Gay vit à Brive. Elle a signé sept romans aux éditions Lucien Souny qui ont connu un franc succès (L'Enfant de Tolède, Blessures de Femmes) et a obtenu le Prix Gironde du Second Roman en 1996 à Bordeaux pour Le Temple de l'eau.
Aux éditions Lattès, elle est l'auteur de : Le Serment de St jean de Luz (2003 ), Deuxième vie (2004), Le Défi de Solenn (2005), Une famille bien comme il faut (2006) et Les Amants du Baïkal (2008).

Source : http://www.editions-jclattes.fr/auteurs/jc-lattes-auteur-000000031338-gay-marie-claude-biographie-bi
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
La religion, c’est une vaste fumisterie, pire, une escroquerie morale.

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C'était sans doute aussi cela le bonheur. Le commun des mortels s'imaginait qu'il fallait gravir des sommets himalayens pour y accéder alors qu'il suffisait souvent d'une simple combinaison d'heureux imprévus : un arc-en-ciel illuminant le ciel après une averse, un bon livre, un feu dans la cheminée alors qu'il gelait à pierre à fendre au dehors, le sourire d'un inconnu dans la rue, un beau paysage ou, comme tout à l'heure, un savoureux repas dans un cadre agréable avec quelqu'un que l'on aimait et une amie à la fois proche et différente de soi.
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Lorsqu’on était en compagnie de l’être aimé, on ne se rendait pas compte de la fragilité de ce bonheur. Séparés, les souvenirs prenaient une acuité extraordinaire et l’on s’en voulait de ne pas en avoir pris conscience au bon moment.
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Dix-sept ans ! Il avait épousé une gamine qui s'émerveillait de tout. Elle l'attendait, debout, sur la marche d'escalier. Isolé dans l'univers clos du train, il était avide de connaître les nouvelles et interrogeait les gens sur ce qui se passait à l'extérieur. Toujours des remous, des affrontements, lui répondait-on. Il était question de changer de lieu la famille impériale qui résidait à une trentaine de kilomètres de Saint-Pétersbourg, dans le magnifique palais bleu de Tsarskoïe Selo. Même s'il était inquiet de cette situation insurrectionnelle, il n'en parla pas à Irina. La jeune femme, très sensuelle, curieuse de tout ce qui touchait au charnel, l'incitait sans cesse à lui faire l'amour. Ils jouaient aussi aux échecs, lisaient. Les heures passaient…
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Etait-ce donc cela la vie ? Une amère succession de blessures, de coups, d’affreuses désillusions où le bonheur entre parfois à pas de loup, s’effarouche, blessé par un détail infime et disparait à la sauvette.
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La porte s'ouvrit doucement et la tête d'Hermione apparut. La jeune femme entra et jeta un bref coup d’œil dans la pièce sombre puis, un doigt sur la bouche, fit signe à une silhouette masculine de la suivre.
- Il n'y a personne, souffla-t-elle en s'accrochant au cou d'un jeune homme.
Pétrifié, Paul regarda sa femme collée à un inconnu, lui donnant ses lèvres et gémir de plaisir. Alors que l'amant, les mains dans son corsage, commençait à lui pétrir les seins, Paul reprit ses esprits et, se raclant la gorge, interrompit les effusions du couple.
- Eh bien, ma chère, comme vous y allez ! s'écria-t-il en se levant si brusquement que la bergère bascula sur le côté.
L'homme sursauta et, repoussant Hermione, se précipita vers la porte. La jeune femme ne parut même pas surprise.
- Ah vous étiez là ? ironisa-t-elle, le souffle court.
Avec dans l’œil une lueur cynique, elle reboutonna son casaquin froissé.
- Il faut croire, cher ami, que vous ne m'en donnez pas assez !
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Il aime sa femme, mais rien ne lui interdit de désirer un autre corps, juste pour découvrir un autre plaisir. L’infidélité masculine est un sujet que les femmes réprouvent mais la tentation est omniprésente.
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Mère et fille se taisaient sur les évènements des derniers mois . Inutile de remuer les conflits. Etre là, bien vivante, occultaittout le reste . Dorothée la regarsdait comme si elle avait pu la perdre . Alix la suivait du regard avec amour et reconnaissance. Comme elle avait changé! Brune, coiffée en catogan, un joli visage et des yeux couleur de mer très bleue, habillée simplement mais chic, l'amour avait métamorphosé sa fille. Anouk et sa petite-fille se relayaient auprès de leur chère malade.
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Une fois les formalités accomplies, elle ouvrit la porte de l'abri, déclenchant une salve d'aboiements, la referma avec vivacité. Harcelée par les chiens en manque de tendresse, elle se dirigea vers l'animal apeuré, le caressa tout en lui parlant avec douceur, le souleva et le prit dans ses bras. Il se laissa faire, résigné. Il en avait tellement bavé depuis qu'il avait couru derrière la voiture qui s'en allait et marché dans cette ville qu'il ne connaissait pas que peu lui importait l'avenir.
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Que valait un diamant à la place de la liberté ? Rien. C'était un simple caillou à qui l'homme avait attribué une importance purement matérielle.
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