1er mai. Fête du travail. Personne ne bosse. Quand même; faire des fêtes sous prétexte qu'on a du boulot, c'est un manque de respect pour ceux qui n'en ont pas. Quand je chercherai du boulot, et que personne ne voudra m'en filer, j'inventerai la fête du chômage : une fois par an, tous les chômeurs auront le droit d'aller bosser. Pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui se marrent. (p.51)