Anna aimait à penser que, si les pierres pouvaient parler, elles raconteraient une infinité d'histoires. Des récits peuplés d'exotiques marchands, de courageux paysans, de dignes chevaliers, mais également de famine, de cruauté et de massacres… Certains lieux sur cette terre semblaient incontournables, et, face à eux, on se sentait tout petit, minuscule. Ces berceaux de la civilisation rendaient hommage à l'humanité qui les avait bâtis, et il s'en exhalait un sentiment de profond respect.