Elle avait considéré sa décision de se taire comme une réaction d’urgence davantage qu’une vraie démarche de pouvoir. A ceux qui trompaient, ont donnait des conseils sur ce qu’il fallait dire, comment le dire, voire même comment ne surtout pas le dire. À ceux qui étaient trompés, on conseillait de dire, toujours : pour que ça sorte, pour se réparer, pour avancer. Ou pour savoir. Jamais on ne les accompagnait dans leur choix de silence...