La moitié de l'espace était occupé par un attroupement de jeunes gens qui dansaient près d'une sono poussée à son volume maximum. La musique se heurtait aux murs fatigués qui lui renvoyaient son écho anachronique. Des groupes s'étaient formés à l'écart des danseuses et des danseurs, assis au sol ou appuyés aux fenêtres géantes qui s'ouvraient sur cette terrasse que j'avais déjà admirée, en plein jour, depuis l'autre bord du lac. On riait, on bavardait fort pour couvrir la musique, on se passait des bouteilles d'alcool.