AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de MarieHavard


Marie Havard
Un matin, le pire de tous les matins, elle s’était levée sans visage. C’en était fini, les larmes avaient eu raison d’elle. Quand elle s’était regardée machinalement dans le miroir au-dessus des WC, elle n’avait rien vu. Elle avait beau chercher, il n’y avait aucune trace de visage, juste un amas de cellules désordonnées. Personne ne pouvait plus la reconnaître, rien ne la distinguait des autres, ou même d’animaux ou de plantes.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}