Longtemps laissé à l'initiative religieuse et privée, l'enseignement primaire des filles est enfin reconnu par l'état en 1850 avec la loi Falloux. Cette première victoire permet de former des institutrices qui deviendront de grandes militantes féministes et socialistes de la Belle Époque, conscientes de leurs droits et organisées au point d'obtenir l'égalité des salaires avec les instituteurs dès 1919.