Marie Léonor Barral

Une carte postale trouvée chez un bouquiniste déchaîne une passion entre Paris et Antibes. J'ai beaucoup aimé l'attirance pour cet artiste séduisant par ses origines, le charme de sa personnalité, l'originalité de ses œuvres. Une certaine ivresse distillée par le danger qui menace les âmes tourmentées. Le raffinement, la douleur, les couleurs, la tristesse et la mort. Ce besoin de beauté tellement essentiel, sa recherche à travers l'art. Garance, feu de la passion. Vert Véronèse, intimité imaginaire. La promesse d'une improbable rencontre. Au bout du livre, l'envie de découvrir Nicolas de Staël.

Avis de lecteurs « les couleurs d'un maitre »



Bénédicte : D'abord c'est une photo du peintre Nicolas de Staël, qu'une femme, Louise, découvre par hasard chez un bouquiniste. Magie instantanée. le peintre prend vie sous la plume de Louise et lui ouvre bientôt la porte de son atelier. L'histoire dès lors sera « leur » histoire, tant il est naturel à cette narratrice de trouver le sésame pour franchir le temps qui la sépare du peintre mort en 1955.



Bénédicte : Est-ce le nom affectueux qu’elle lui donne Nikolaï, la ferveur qu’elle met à lui parler, sa minutie à le décrire ? On lui emboite le pas à travers ces chapitres aux noms de chaudes couleurs, on se laisse happer par ces passages d’une époque à l’autre. Un échange symbolique et fusionnel, où le peintre donne ses Couleurs à Louise, tandis qu’elle lui donne son amour.



Chantal : L’auteur a su faire revenir à la vie le personnage central de ce roman d’amour, le peintre Nicolas de Staël, tout en gardant un pied dans la réalité. Tant l’écriture, dans le choc des mots et l’importance de leur recherche est salutaire, voir salvatrice.



Edith : Le roman m’a emmenée ailleurs, et c’est ce qu’on demande à un livre, surtout que j’aime la peinture.



Fred : Un moment hors du temps avec Louise, l’héroïne des Couleurs d’un maitre. Cette quête de soi à travers la création, un moyen de se transcender et de dépasser ses démons. Une approche originale et pleine de couleurs. Merci pour cette parenthèse enchantée.

Même si ce n'est finalement pas trop mon style, cette lecture n'a pas été déplaisante : elle est pleine de poésie et de tendresse. J'ai été étonnée de la narration originale : Louise parle à la première personne mais en s'adressant à Nicolas de Stael. J'ai ressenti ses forts sentiments, sa fragilité. Le récit est très visuel grâce à ses riches et précises descriptions. Ce doux roman m'a donné l'occasion d'aller jeter un œil aux œuvres du peintre et de le connaitre. Soignée, la plume de Marie Léonor Barral est agréable à lire.
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