Hugo dort profondément.
La lumière dorée du matin embellit sa peau terne, j'envie ce soleil qui le caresse.
Il fait trop chaud dans cette chambre, mais il s'obstine à fermer la fenêtre en plein été, je suffoque. Ses pores délestent son angoisse et imprègnent les draps d'une sueur âcre. J'aimais la lécher autrefois, mes doigts avides dessinaient des choses futiles sur son ventre, calligraphiaient des mots d'amour dans le creux de ses reins.
C'était avant cette nuit-là.